Pitch Perfect 2 sera diffusé précisément dimanche à 22h40 sur TF1.
En 2013 débarquait sur nos écrans The Hit Girls (Pitch Perfect en V.O.), une sorte de teenage movie girly et musical avec Anna Kendrick, Rebel Wilson et Elizabeth Banks qui est vite devenu culte (notamment auprès de la jeunesse américaine), si bien qu'une suite a été aussitôt mise en chantier et est sortie au cinéma durant l'été 2015. Elle sera diffusée ce dimanche en deuxième partie de soirée.
Avec ce nouvel opus baptisé Pitch Perfect 2 (vous remarquerez que l'on est étonnamment revenu au titre original), la comédienne américaine Elizabeth Banks (Hunger Games) s'est lancée dans la mise en scène. Elle a depuis réalisé le troisième opus de la saga, Pitch Perfect 3 (sorti en 2017) et le reboot de Charlie's Angels.
Charlie's Angels : "Je voulais qu'on sente que les coups font mal"Voici la critique de Première : "Mises au ban de l’élite du chant a cappella après le dévoilement de poils pubiens durant l’anniversaire du président Obama, les Barden Bellas veulent à tout prix remporter les championnats du monde. Alors que l’année de Terminale touche à sa fin, Beca, leur leader, a d’autres priorités que de s’égosiller sur du R’n’B. Cette suite est par moments très drôle et plus méchante que le premier volet (sorti en France sous le titre "The Hit Girls"). On est client du tandem d’affreux commentateurs formé par Elizabeth Banks (productrice et cette fois réalisatrice du film) et John Michael Higgins, dont les réflexions racistes et sexistes émaillent les numéros de chant. À travers ce duo tout droit sorti des années 50, "Pitch Perfect 2" se pose en petite satire de l’Amérique triomphante et du patriotisme bon enfant, notamment lorsque les Bellas défendent les couleurs des États-Unis. C’est amusant et raccord avec la veine féministe de cette histoire d’amitié où les garçons font tapisserie dans l’ombre de filles indépendantes et solidaires. Dommage cependant qu’en voulant rejoindre les comédies trash façon "Mes Meilleures Amies", "Pitch Perfect 2" n’en retienne que l’humour fécal. À la longue, les vannes scatos et libidineuses de la mascotte Rebel Wilson, qui n’a pas le talent de Melissa McCarthy, enlisent le film dans la vulgarité. Reste, pour les amateurs, une série de mash-ups frénétiques à faire pâlir d’envie les lycéens de "Glee".
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