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La Princesse et la grenouille : tout ce que vous devez savoir sur le prochain chef d'oeuvre Disney

Des grenouilles qui swinguent

« Quand on nous a demandé de pitcher des idées, on a parlé du classique de Grimm, <em>Le Roi Grenouille</em>. C?est une histoire qu?on adore, mais il fallait aller au-delà » expliquent <strong>Clements et Musker</strong>. Plus qu?une adaptation, il s?agit donc d?une relecture du conte, transposé à la Nouvelle-Orléans et dans les années folles. Evidemment, les scénaristes ont aussi rajouté quelques twists pour pimenter l?histoire. Mais au c?ur du film, il y a ces transformations d?humains en grenouilles - et vice versa. Pour les besoins du film, les animateurs ont donc invité une réelle grenouille dans les studios Disney. Histoire de voir comment elle se comportait et de ne pas trop vexer les batraciens à l?écran.

Michael Jackson

Ne cherchez pas? Il n?a pas joué dans le film, ni écrit la chanson du générique. Mais le king of pop fut l?une des références essentielles de Dr Facilier, le méchant de l?histoire, un escroc vaudou qui au début de l?histoire transforme le prince Naveen en grenouille. « Je me suis inspiré de sa façon de marcher, de sa grâce diabolique et de son élégance pop » explique Bruce Smith, l?animateur du personnage. Regardez bien la magnifique séquence vaudou du film : il se pourrait même que Facilier fasse quelques pas de Moonwalk.

Le retour de la 2D

A l?heure où l?industrie de l?animation est gagnée par la fièvre 3D, La Princesse et la grenouille marque le retour de la 2D chez Disney. Morte et enterrée il y a 4 ans, après une décennie décevante (<em>Lilo et Stitch</em>, Kuzco, Atlantide et La Ferme se rebelle), l'animation traditionnelle s'apprête donc à effectuer son grand retour chez le studio aux grandes oreilles : « Les executives ont essayé de nous faire croire qu?on arrêtait la 2D parce que ça ne rapportait pas d?argent ; parce que les spectateurs ne voulaient plus que de la 3D. Mais c?est faux. Ce n?est pas le médium qui fait la qualité ou le succès d?un film, c?est l?histoire ! » explique <strong>Randy Haycock</strong>, l?un des animateurs de La Princesse et la grenouille. Ce que confirmait John Lasseter quelques heures plut tôt : « Il y a des sujets qui se prêtent plus à la 3D ; d?autres qui nécessitent la 2D. J?adore les deux. Et ça m?avait fait mal d?apprendre que Disney avait arrêté de produire des films d?animations 2D. Quand je suis arrivé au studio, ma première décision a été de leur dire : « <em>vous ne pouvez pas vous couper de vos racines ! Ca n?a pas de sens. On va refaire de la 2D et on va le faire bien</em> ». C?est ce qu?on a fait ». A une époque où tout le monde est passé à la 3D, le geste pourrait être risqué, ce qu'admet le gourou aux chemises Hawaïennes : « C?est un risque, mais un risque calculé : le film est merveilleux et je suis sûr que, en voyant <em>La Princesse</em>, les autres studios vont s?y remettre ».

C'est beau comme Blanche Neige

Ce que Lasseter voulait retrouver, c'était la magie de la 2D dessinée à la main (par opposition à la 2D par ordinateur, plus froide). Le mieux c'est d'écouter Lasseter en parler : « il reste des imperfections. Et c?est ce qui donne un sentiment de vie, de la chair au dessin animé. John Canemaker parle des accidents heureux de la touche humaine. C?est ça : ce style, cette flexibilité, cette simplicité me manquaient et depuis Blanche Neige, c'était la marque de fabrique Disney ».

Back to the music

Dès le début du projet, les réalisateurs <strong>Ron Clements et John Musker</strong> savaient qu?ils voulaient réaliser une comédie musicale. En plus de la 2D, La princesse et la grenouille marque donc le retour du musical chez Disney. Nouvelle Orléans oblige, la musique du film est jazzy et <em>très</em> métisse. De ce qu?on a pu entendre, ça sent même fort le bayou? C?est le génial Randy Newman qui a composé le score et il s?est entouré pour l?occasion des meilleurs musiciens du cru : le rebouteux préféré des psychopathes, Dr John, ramène son funk zydéco et Terence Blanchard, qui interprète tous les morceaux de Lewis, l?alligator mélomane, s?est fendu de partitions groovy. Trois des chansons entendus dans les extraits présentés devraient rivaliser avec Le rêve Bleu d?Aladdin : Down in New Orleans et If I?m Human et le beau solo Almost There de Tiana devraient vite atterrir dans votre playlist.

Le retour des princesses

L?héroïne du film est Tiana, une serveuse de la Nouvelle-Orléans qui n?a qu?un but dans la vie : économiser ses maigres pourboires pour pouvoir se payer le restaurant de ses rêves. Mais Tiana est surtout une princesse? Après Blanche neige, La belle au bois dormant, Cendrillon, Belle, Ariel, Pocahontas, Jasmine et Mulan, Tiana est donc la neuvième princesse à sortir des usines Disney. « A chaque instant explique <strong>Ron Clements</strong> l?un des réalisateurs, nous savions que nous étions en phase avec l?héritage Disney. Tout le challenge était d?amener de la nouveauté et de la richesse ». Pari réussi...

Les créateurs d’Aladdin aux commandes

<strong>Musker et Clements</strong> : ces deux noms ne vous disent peut-être rien, mais quand on aura déroulé leur CV, vous aurez compris qu?il s?agit des plus grands animateurs Disney : Basil détective privé,<em> Rox et Rouky</em>, Aladdin, La Petite Sirène? Ce duo d?animateurs est l?arme secrète de <strong>Lasseter</strong>. « Je voulais que ce soient eux qui relancent la 2D. Ce sont les meilleurs dans leur genre ». « Ils incarnent réellement le deuxième âge d?or de Disney » expliquait <strong>Andréas Deja</strong> animateur sur La Princesse et la grenouille. Leur secret ? Une bonne dose d?humour, une grande tendresse, et surtout « une attention particulière accordée aux personnages secondaires et un vrai sens de l?action » dixit Lasseter. Quand on vous dit que ce sera forcément génial?

20 minutes

C?est le temps qu?il fallait à un animateur pour créer undessin de La Princesse et la grenouille. Mais il leur fallait ensuite entre 20et 40 heures pour créer la base d?une scène. « Mais ensuite, il faut entre2 et 3 mois pour que la scène soit finalisée et en couleur » expliquait le« clean up artist » Marshall Toomey

L’effet Obama

Avec Tiana, Disney s?offre donc une nouvelle princesse, mais surtout une princesse black. Impossible de ne pas penser à un effet Obama. Tiana serait-elle le produit d?une géniale intuition de Lasseter ? A-t-il demandé à ses artistes de bosser sur une princesse Black parce qu?il avait anticipé l?élection ? « Vous savez, si j?avais ce pouvoir, je ne serai pas en face de vous. Je crois que j?aurai pris ma retraite en capitalisant sur ce don? Soyons sérieux, c?est une coïncidence. Et je ne vois pas comment Musker et Clements auraient pu faire référence à Obama dans un script écrit? il y a 3 ans ». Dont acte

Gene Kelly

C?est l?influence principale duPrince Naveen (en humain, pas en grenouille comme sur cette photo). Même élégance, même séduction virile. Pensez Will Smith (le côtécool) et Gene Kelly et vous aurez une bonne idée de la classe massive dunouveau prince Disney.

En début de semaine, John Lasseter levait le voile sur la nouvelle production du studio Disney, La Princesse et la grenouille. Devant un parterre de journalistes triés sur le volet et médusés, le roi de l’animation présentait des séquences du film. L’occasion de découvrir ce nouveau chef d’œuvre à l’ancienne qui renoue avec la magie des grands classiques (c’est rythmé comme Aladdin et beau comme la Belle et la bête). Lasseter et les animateurs en ont également profité pour révéler quelques infos exclusives sur le film. Ca tombe bien, nous y étions. Mais avant de vous en dévoiler plus, il fallait commencer par les fondamentaux. Soit les 10 infos que vous DEVEZ absolument connaître sur La princesse et la grenouille. Suivez le guide.