Découvrez notre critique de Drive, le nouveau film de Nicolas Winding Refn, présenté aujourd'hui en compétition officielle.
Premier film américain du réalisateur danois de Bronson et de la trilogie Pusher, Drive est LE film de genre de la Quinzaine, le petit uppercut que les festivaliers attendaient en l’absence de Gray, des Coen ou de Kitano. Ryan Gosling, l’acteur US le plus excitant de ces dernières années, aussi à l’aise dans la composition que dans l’underplay (comme ici), y est saisissant en as de la conduite mutique, tantôt cascadeur pour des films, tantôt complice de braqueurs. Fataliste et romantique comme du Gray, violent comme du Scorsese, graphique comme du Mann, Drive fait bien quelques emprunts mais reste avant tout un pur film de Nicolas Winding Refn : humain, sarcastique et radical. On finira cette chronique sur une dernière bonne note pour la bande originale, la meilleure de la compétition.
Christophe Narbonne
Synopsis : Un cascadeur tranquille et anonyme se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu'au jour où l'un des casses tourne mal et l'entraîne dans une course-poursuite infernale. Il veut se venger de ceux qui l'ont trahi...Adapté d'un roman de James Sallis. Le film est présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2011
Extrait de Drive :
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