Dans The Messenger (sorti directement en DVD et Blu-ray), le scénariste et réalisateur Oren Moverman suit deux militaires (Ben Foster et Woody Harrelson) chargés de notifier aux familles la mort de leurs proches. La révélation d’un magistral directeur d’acteurs.Propos recueillis par Gérard DelormePremière : Aviez-vous l’intention de vous inscrire dans une tradition hollywoodienne en traitant des conséquences de la guerre sur les civils ?Oren Moverman : Ce thème se rattache effectivement à une tradition qui s’est généralisée après la guerre du Vietnam. Mais nous cherchions surtout à rendre compte du présent. The Messenger a été tourné alors que la présence américaine en Irak était encore très importante.Comment avez-vous conçu les scènes d’annonce de décès aux familles ?Il y en a six et chacune a été écrite comme un court métrage. Mais, au moment du tournage, j’ai encouragé les acteurs à réagir dans l’instant et à improviser. C’est pourquoi je n’ai pas voulu faire de répétitions. De plus, j’ai séparé Ben Foster et Woody Harrelson des autres acteurs. Parfois, ils ne savaient même pas qui allait leur ouvrir la porte, ce qui provoquait à la fois surprise et sincérité.Retrouvez la suite de l'interview d'Oren Moverman dans le numéro double juillet-août 2012 de Première, toujours en kiosques !
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