-
Un chic type est un film sympa (comprendre : plaisant mais anecdotique). La faute à un scénario et une réalisation qui stagnent entre deux eaux., la principale bouée de sauvetage étant Stellan Skarsgard, prodigieux ex-taulard reconnecté au monde. Héla, l'acteur n'empêche pas l'ensemble, entre gags répétitifs et morale molle, de rester tiède.
Toutes les critiques de Un chic type
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Un chic type est de ces "crowd pleasers" qui gagnent les Prix du public dans les festivals parce qu'ils savent trouver un ton, établir une ambiance et tenir un rythme. Cette dynamique est relayée par Stellan Skarsgard et ses copains acteurs, tous subtilement off beat et décalées (...)
-
Présentée comme une comédie, cette histoire norvégienne a ce ton particulier aux films nordiques : un humour noir et décalé, un ton doux-amer, voire mélancolique, des personnages excentriques. Parmi eux, le second couteau de Jensen perpétuellement humilié, le sentencieux patron du garage et, last but not least, la logeuse d’Ulrick, une mégère grognon et repoussante dont les exigences sexuelles perturbent le dîner et les émissions de télévision (en polonais) de son locataire ! Cette belle brochette de losers pour lequel le réalisateur manifeste une certaine tendresse est dominée par l’interprétation tout en finesse de Stellan Skarsgard, excellent, émouvant.
-
par Laurent Djian
Rien de neuf sous le ciel du polar, malgré ses origines nordistes et un ton aussi distancé que pince-sans-rire à la Kaurislakï. Longuet le film se regarde toutefois sans déplaisir. De la tendresse se dégagé de la relation entre le colosse devenu mécano et une collègue râleuse, malheureuse.
Les ingrédient sont donc tous réunis, et les acteurs, excellents, connaissant leur partition jusqu'au bout des ongles, un chic type parvient amplement, sans jamais prétendre à plus, à remplir son contrat initial : délivrer une comédie norvégienne de bonne facture.