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La vie d’une jeune adolescente flanquée d’une mère célibataire et désorganisée... On pense à Michel Gondry (le côté bricolé, l’interprétation rêveuse...), à Jean-Pierre Jeunet (les jolies vignettes), mais rarement en fait à Julien Neel, qui adapte ici sa propre BD. Comme si, pour faire vivre à l’écran son univers pop et girly, le cinéaste-dessinateur avait dû copier sur un voisin plus expérimenté. Il manque à cette chronique de l’adolescence une personnalité et un ton affirmés, du rythme (que l’excellente BO booste artificiellement) et une direction d’acteurs inspirée.
Toutes les critiques de Lou ! Journal infime
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Attendu comme le Lou blanc par des armées de préadolescentes qui se sont reconnues dans son univers, ce film, nourri d'effets spéciaux, a pris le parti de l'imaginaire et du "cocon central", dit le cinéaste, dans lequel flottent son héroïne et sa mère.
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Le dessinateur Julien Neel a adapté son personnage à succès. Dans la forme, c'est inventif, dans le fond, ça manque souvent de vie. Et pourtant, on voit bien Lou plaire aux spectatrices de son âge.
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Visuellement très soignée, cette adaptation de BD témoigne hélas d'un manque criant de modernité et d'une fantaisie assommante à force d'artifices.
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Julien Neel adapte sa BD best-seller au cinéma. Tel un gosse emballé par son nouveau jouet, il accumule les couleurs et les objets, ajoute des longueurs et oublie de diriger ses acteurs. « C’est le souk ! », dirait la grand-mère de Lou. Malgré cela, cette comédie sympa touche par sa tendresse et son imagination.
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Un premier film qui, malgré ses faiblesses (longueurs, séquences animées pas vraiment utiles…), gagne toutefois le pari de vous faire passer un joli moment.
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L'histoire toute mimi d'une préado blondinette qui vit seule avec sa maman farfelue (Ludivine Sagnier, totalement lunaire). Les voilà qui s'éveillent à l'amour, chacune de son côté, dans une variante pseudo-seventies d'"Amélie Poulain" — option tourne-disque et macramé. On préfère les petites séquences animées, pastiches originaux et tendrement ironiques de mangas SF japonais...
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Julien Neel adapte sa bande dessinée éponyme mais prouve que l'on n'est pas toujours bien servi par soi-même. Son film sur la vie quotidienne d'une mère célibataire fofolle et de sa fille rêveuse ne dit rien de bien nouveau sur les ados, leurs amitiés et leurs amours ou sur les relations entre les parents et leurs enfants.
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ce film exaspère autant par la niaiserie de son intrigue, dans laquelle rien ne distingue la mère immature de sa préado romantique, que par sa mise en scène de mauvais goût
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Fantaisie en marche forcée infligée à une poignée de personnages plus désincarnés les uns que les autres, burlesque plâtreux agencé par une mise en scène moins sensuelle qu'une livre de pâté de tête, tout est exténuant et desséché dans cette brocante infernale.