Date de sortie 26 mars 2025
Durée 97 mn
Réalisé par Zabou Breitman, Florent Vassault
Avec Isabelle Nanty , François Berléand
Distributeur Moonlight Films Distribution
Année de production 2024
Pays de production France
Genre Comédie dramatique, Documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

Tout débute avec les photos d'une famille. Une famille inconnue, qu’on a l’impression pourtant de connaître. Au centre : ce garçon. Qui est-il ? Quelle est son histoire ? Et si chaque individu était aussi le héros involontaire d’un conte ? Une enquête familiale vertigineuse, où réalité et fiction se mêlent jusqu’à se confondre parfois.

Critiques de Le Garçon

  1. Première
    par Thierry Chèze

    C’est un film qui naît par hasard de la découverte dans une brocante d’une série de photos d’une même famille. Et de la curiosité de Zabou Breitman et de Florent Vassault (monteur nommé aux César pour La Belle époque) d’en savoir plus sur eux et plus précisément sur ce garçon qui tape tout de suite dans l’œil de la réalisatrice. Qui est- il ? Est-il encore de ce monde ? Quelle fut sa vie entre le moment où ont été pris ces clichés et aujourd’hui ? Voilà le jeu de pistes que va proposer Le Garçon selon un principe original mêlant documentaire et fiction. Le documentaire pour l’enquête menée par Florent Vassault sur la piste dudit garçon. La fiction à travers laquelle Zabou Breitman tente d’imaginer son parcours en faisant appel à des comédiens (dont François Berléand et Isabelle Nanty). Et si ce mélange des genres peut paraître artificiel au départ, il trouve vite sa vitesse de croisière, sa manière de faire dialoguer docu et fiction, sans chercher à un équilibre parfait (l’enquête, de fait plus passionnante, prend peu à peu le pas sur le reste) mais en les faisant se nourrir l’un l’autre, comme en écho à la chanson de Souchon, Le Bagad de Lann- Bihoué et son fameux « Tu la voyais pas comme ça ta vie ». Plus Vassault avance (sans tenir au courant sa co- réalisatrice, le deal de départ, pour qu’elle puisse aller au bout de son inspiration, sans être parasitée par la réalité), plus Un garçon se fait trépidant et plus cette histoire personnelle tend à l’universel. Une vraie curiosité.