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Pourvoyeur de best-sellers respectables, Douglas Kennedy avait livré, avec La Femme du Ve, son roman le plus faible, confus et tiré par les cheveux. Surprise : l’adaptation qu’en offre le Polonais Pawel Pawlikowski lui donne une cohérence, un mystère et une densité. Dans un style tout en élégance, en cadrages suggestifs et en gros plans organiques que ne renierait pas le Polanski du Locataire, le film orchestre autour de son héros une atmosphère où l’inquiétude vire progressivement à la paranoïa et où les glissements de la réalité revêtent bientôt les stigmates d’un pur cauchemar. Le seul vrai bémol dans cet oppressant suspense intime est le cabotinage glamour de Kristin Scott Thomas, dont les minauderies stérilisent très vite l’ambiguïté fondamentale du personnage, au point d’amoindrir le pic émotionnel d’un bel épilogue
Toutes les critiques de La Femme du Vème
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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un mystère habilement mit en scène par Pawel Palikowsky qui filme aussi magnifiquement un Paris menaçant et inquiétant. Le choix des décors et les angles de prise de vues surprennent, apportant beaucoup à cette intrigue. En patron d’hôtel Samir Guesmi est très convaincant, Kristin Scott Thomas, toujours aussi belle et juste, quant à Ethan Hawke, homme perdu et désespéré loin de chez lui, il trouve, avec cette histoire haletante tirée d’un roman de Douglas Kennedy, son plus beau rôle depuis bien longtemps.
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Portée par une mise en scène sobre et envoûtante, le film doit beaucoup à l’interprétation tendue d’Ethan Hawke.
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Un thriller littéraire envoûtant qui aime se donner, avec succès, des airs de conte fantastique. Une vraie curiosité
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Pawel Pawlikowski s'était fait connaître avec My summer of love, son troisième long-métrage de fiction. On retrouve son goût pour les atmosphères flottantes dans La femme du Vème, thriller onirique en mode mineur porté par Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas.
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À la recherche d'images fortes et d'un certain trouble il bute sur la faiblesse d'un récit mal contrôlé (...) .
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On aimerait que Pawlikowski manie les clichés avec moins de désinvolture. On lui fera le crédit d'intentions pures, restent des images si proches de clichés déplaisants qu'on ne peut leur échapper.
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(...) une love-story onirique et inquiétante...
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Venu en France voir sa fille, un écrivain américain se perd dans un hôtel pouilleux à Paris. Il n’est pas le seul puisque le film se paume à son tour dans un psycho-thriller archipataud qui se délite dans une pseudo-gravité auteuriste confinant au nanar pur.
Et la femme du Vème dans tout ça ? Une succube fantasmatique digne d’un porno soft de M6, campée par une Kristin Scott Thomas pas vraiment au top de sa forme.