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Les motifs et les questions qui se dégagent de ce film très simple et très émouvant - l'absence, la présence des morts, la question du double, les femmes qui ne cessent de manquer aux hommes, la filiation et la transmission - ne peuvent manquer alors de faire penser à ce qui taraude le cinéma de Desplechin depuis son premier moyen métrage, La Vie des morts. Les histoires de famille y deviennent des histoires de cinéma qui se révèlent à leur tour des histoires de famille, la réalité et le fantasme étant cousus ensemble, à la manière d'une étoffe et de sa doublure.