Fukushima mon amour

Name: Fukushima mon amour
Director: Doris Dörrie
Released: 2017-08-28T19:54:01+0200
Duration: 108

Première

(1 critique)

Titre original	Grüsse aus Fukushima
Date de sortie	10 mars 2016
Durée	108 mn
Réalisé par	Doris Dörrie
Avec	Rosalie Thomass , Kaori Momoi , Nami Kamata
Scénariste(s)	Doris Dörrie
Année de production	2016
Pays de production	Allemagne
Genre	Drame
Couleur	Noir et blanc

Synopsis

Traumatisée par un drame personnel, Marie se rend au Japon pour y participer en tant que clown à une action humanitaire. Sa mission consiste à divertir les rescapés du tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui habitent depuis dans des logements de fortune. Désarçonnée face au public de personnes âgées peu réceptives, Marie abandonne le programme. Alors qu'elle est sur le point de rentrer en Allemagne, elle rend visite à Satomi, une vieille dame qu’elle avait déposée plus tôt en voiture près de son ancienne maison, en pleine zone contaminée. Les deux femmes font plus ample connaissance. Satomi lui révèle qu'elle est la dernière geisha de la région...

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Critiques de Fukushima mon amour

Première

par Christophe Narbonne

Marie, une jeune Allemande au passé trouble, débarque au Japon, à Fukushima, pour redonner un sens à leur vie à des populations sinistrées par le fameux accident nucléaire. Sur place, elle rencontre Satomi, une vieille geisha hantée par des fantômes, auprès de qui elle choisit de vivre, dans une vieille bicoque abandonnée. Filmé dans un impeccable noir et blanc, Fukushima mon amour (la référence au classique d’Alain Resnais n’est évidemment pas fortuit) raconte l’improbable amitié entre deux femmes que tout sépare, la langue, l’âge, les manières, les croyances, la culpabilité. Ce double portrait, tantôt cocasse, tantôt dramatique, fonctionne plutôt bien (malgré des incursions de fantastique maladroites) jusqu’à ce qu’on en sache plus sur Marie dont le passé finit par remonter à la surface. L’explication de son mal-être est tellement banale (comparée à la détresse existentielle et matérielle de Satomi) qu’elle relativise brutalement ce qu’on vient de voir.