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Biopic d’une princesse sanctifiée jusqu’à l’hystérie filmé par un cinéaste oscillant entre le prometteur (La Chute) et l’insignifiant (Invasion), Diana est centré sur une romance qui sentait l’eau de rose à plein nez... On craignait donc le pire. Pourtant, sans être renversant, le fi lm tient tête à nos a priori. Principalement parce qu’Oliver Hirschbiegel fait des choix. D’abord, celui de ne garder de la biographie mouvementée de Lady Di qu’une brève histoire d’amour, dans laquelle l’enfant blessée par le divorce de ses parents et la femme bafouée par les infidélités de son mari croient trouver la plénitude affective, avant que les tabloïds ne passent à l’offensive. Ensuite, celui de ne pas poser sa caméra n’importe où. Mis en scène avec discernement – on a même droit à quelques plans malins interrogeant le regard du spectateur –, le film articule la reconstitution d’images médiatiques légendaires (parfois orchestrées par Diana elle-même) et la captation de l’intimité d’une femme « normale » se protégeant comme elle le peut d’un contexte qui ne l’est pas. Ces partis pris sont relayés par les acteurs. À la fois prisonnière de luxe, midinette rosissante et proie composant avec ses chasseurs, Naomi Watts trouve la nuance juste face à Naveen Andrews (le Sayid de Lost), solide en amoureux trop lâche pour assumer jusqu’au bout. Si on en veut au réalisateur d’avoir cédé à la mièvrerie dans les cinq dernières minutes, il aura néanmoins réussi à défendre sa thèse, qu’on la partage ou non : celle d’une femme harcelée jusqu’à l’épuisement.
Toutes les critiques de Diana
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Fin psychologue, ce biopic somptueux a de beaux atouts pour cerner le personnage de l’ancienne Princesse de Galles, réduite à l’essentiel, c’est-à-dire à une femme meurtrie, animée par la banalité des sentiments humains.
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Un biopic émouvant.
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Un portrait désacralisé, et parfaitement incarné par Naomi Watts, d'une amoureuse transie.
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Plutôt racé en terme de mise en scène et loin d’être inintéressant dans le propos. Il manque toutefois l’étincelle et le tumulte de vie qui faisaient de Diana une personnalité extraordinaire et définitivement à-part.
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S'éloignant du biopic classique, Hirschbiegel se concentre sur l'amour de Lady D. pour un chirurgien pakistanais. Un débit intriguant, mais qui s'essouffle un peu, malgré la prestation de Naomi Watts.
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Ce biopic qui relève du téléfilm (...) est interprété par une Naomi Watts visiblement éclairée : mimiques, voix..., le travail de ressemblance est époustouflant.
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Un pur mélo dans la tradition du genre qui, malgré un excès de guimauve, met en lumière un visage méconnu de Diana, campée avec sensibilité et sans mimétisme par Naomi Watts.
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Si la performance de Naomi Watts ne souffre guère de critiques, tel n'est pas le cas du scénario, qui tient davantage de la romance de gare que d'une enquête pointue sur la personnalité de Diana. Zéro révélation en vue, sinon une relecture (invérifiable) de son histoire avec Dodi Al Fayed, avec lequel elle trouva la mort.
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Un récit qui ne brille pas par son originalité pour un personnage qui ne manque pas de relief.
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On pardonnera au réalisateur les quelques longueurs du film, sans doute dû au choix d'une action basée uniquement sur deux années de vie. Ce "Diana" reste une belle déclaration d'amour à une femme comme on en fait trop peu. A voir.
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Une belle histoire d'amour servie par des acteurs touchants mais desservie par un scénario qui manque un peu d'ambition.
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Naomi Watts, sur qui repose le film, est à la hauteur de l’enjeu ainsi que Naveen Andrews, formidable, repéré dans le Patient anglais. Les costumes collent au plus près, mais le scénario et les dialogues n’évitent pas les clichés et certaines longueurs. Rien à voir avec The Queen. Dommage !
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(...) le film d'Oliver Hirschbiegel déroule une "love story" bouffonne qui rabaisse le film au niveau d’un vulgaire soap opera. Quel gâchis !
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On aurait dû se méfier (...) "Diana", c'est la série Urgences à Buckingham, les éditions Harlequin à la cour d'Angleterre.
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une sorte de Coup de foudre à Notting Hill version couronnée, traitée hélas comme un roman-photo dont l’eau de rose dilue passablement notre intérêt.
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Hirschbiegel ne fait qu'effleurer l'aura de grâce qui entoure Lady Di, embourbant son biopic dans des dialogues plats dignes d'un téléfilm, et les larmes de Naomi Watts ne suffisent pas à apporter de l'émotion à une histoire d'amour où tout sonne faux. Le mystère reste complet. Pour sonder l'âme de la monarchie anglaise, on préfèrera revoir "The Queen".
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Watts n’est pas du tout cohérente avec ce rôle, c’est le seul personnage dans le film auquel on ne prête absolument aucune attention.
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Il en résulte une tendre bluette, plutôt bien interprétée malgré des dialogues indigents, avec son lot d'émotions et de révélations.
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uste un diaporama d'une effroyable platitude, entre virées caritatives à la limite de la béatification, défilé de paparazzis et scènes de romance gnangnan (à ne pas manquer, l'épisode sur la plage avec lancer de crabe...). Même punition pour les dialogues.
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Un biopic lourdingue sur la princesse de Galles.
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Le principal écueil de ce « biopic » (biographie filmée) est son scénario lui-même, nullement à la hauteur de l’enjeu, inapte à rendre compte de la fascination que Diana put exercer sur une grande part de ses contemporains – et encore moins à en comprendre les raisons. Un grand film sur ce personnage éminemment cinématographique reste à concevoir – à moins que la légende et ses nombreux contributeurs ne condamnent, avant longtemps, toute tentative un peu ambitieuse.
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Œillades langoureuses, dîner aux chandelles, étreinte fougueuse par terre au pied du lit : sans la mise en plis spectaculaire de Naomi Watts, on jurerait avoir déjà vu ce film cent fois.
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Pourquoi, mais vraiment pourquoi ce film, telle est la question ?
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Ce biopic sur Lady Diana n’a pas su contourner les risques du mauvais goût et prend un caractère plutôt maussade.
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Le comble du mauvais goût, frivole, un potentiel vraiment mal évalué et pour couronner le tout, vraiment hystérique.