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Un film tourné en douze jours pour l’équivalent du budget dentifrice d’une superproduction de Luc Moullet ne peut qu’attiser une curiosité bienveillante. D’autant que le scénario, qui voit un loser tenter de faire éliminer sa mégère d’épouse par un gangster professionnel, dégage un certain piquant. Mais devant ces comédiens en roue libre, ces interminables tunnels de dialogues qui semblent pathétiquement mendier le second degré et le statisme sidérant de la mise en scène, la meilleure volonté du monde n’y peut rien : le résultat relève de la torture.
Toutes les critiques de Cassos
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Basé sur le principe des contraires, le tandem Bénureau-Astier donne à ce "road polar" aux dialogues teintés d'humour noir une saveur extrêmement jubilatoire.
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Un côté série Z, des dialogues lorgnant vers Georges Lautner, un humour cynique à la Bertrand Blier. Dans ce polar loufoque de Philippe Carrese (auteur de polars), même la médiocrité a un certain style. (...) Un curieux cocktail de laisser-aller (dans le rythme) et d'absurdité jubilatoire.
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Cette comédie policière (...) s'appuie sur un savoureux duo de comédiens : Didier Bénureau et Simon Astier (...) le ping-pong verbal entre les deux constituent l'atout majeur de ce film oubliable mais pas désagréable.
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On aurait bien voulu l’apprécier, ce film tourné avec des bouts de ficelle en une douzaine de jours, où un type minable tente d’orchestrer l’élimination de sa très antipathique épouse. Mais l’amateurisme hurlant de sa facture et de ses dialogues transforme d’emblée en embarras sans nom le capital de sympathie dont il aurait pu bénéficier.