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Pas Brimstone, non. "Koolhoven’s Brimstone". C’est écrit comme ça dans le générique d’intro, le patronyme du cinéaste néerlandais (Martin de son prénom, révélé il y a quelques années avec Winter in Wartime) s’affichant en gros au-dessus du titre, dans un effet de signature XXL qui évoque les délires mégalomaniaques de Lars von Trier ou Tarantino (qui ont tous les deux usé du même procédé, respectivement dans Breaking the Waves et Les Huit Salopards). Ça peut paraître un peu prétentieux, mais ça tombe aussi sous le sens, Brimstone racontant le chemin de croix d’une héroïne au cœur pur égarée dans un Far West dégénéré, un calvaire christique à la von Trier déguisé en western grandiloquent. Quelque chose comme Dogville Unchained, quoi. Le tout découpé en chapitres, comme il est de rigueur chez Lars et Quentin.