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Sous un soleil de plomb, quatre trajectoires individuelles vont se rejoindre. Des corps sont mis à nu : celui, plein de vie, d’Amélie, qui porte un enfant ; celui, blessé, de Luigi, qui veut partir loin ; celui, fouillé, malmené, de Georges, retraité qui a volé un CD dans un supermarché ; celui, voluptueux mais encombrant, d’Anne, qui a décidé de se faire poser un anneau gastrique. L’amour, le sang ou
le hasard les lient. Les humiliations du quotidien sont leur lot. Ils sont tout le monde et personne. C’est ce que montre, sans l’expliquer, ce premier long impressionnant.
Toutes les critiques de Après le sud
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Impitoyable, Jauffret s’attache à la dissection d’une histoire qui, telle une chronique judiciaire, arpente les mêmes scènes en jouant avec la chronologie et les points de vue pour, non pas tenter ici d’établir la vérité, mais examiner les rouages de la fatalité.
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Un exercice de style réussi.
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Mal de vivre à Marseille, où les destins se croisent dans un film chorale un peu mécanique mais porté par d'excellents acteurs.
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Scénario subtil et minimaliste, mise en scène au cordeau et interprétation magistrale, c’est un beau coup d’essai.
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Le premier film, sous nette influence pasolinienne, de Jean-Jacques Jauffret place la barre très haut mais s’enferme dans un système esthétique clos que parvient cependant à briser la grâce de Sylvie Lachat.
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Après le Sud donne la fâcheuse sensation d’un cinéma préfabriqué qui aurait – consciemment ou non – la volonté de cocher toutes les cases du film d’auteur pour festival.