Date de sortie 18 avril 2018
Durée 61 mn
Réalisé par Stéphane Demoustier
Avec Cléo Demoustier , Paul Demoustier , Vimala Pons
Scénariste(s) Stéphane Demoustier
Distributeur Norte Distribution
Année de production 2018
Pays de production France
Genre Comédie
Couleur Couleur

Synopsis

Dans les jardins de la Villette, Cléo (3 ans et demi) joue avec son frère jumeau Paul. Cléo s’éloigne et se perd. Puis c’est au tour de Paul de se retrouver seul. Perdus dans Paris, Cléo cherche Paul et Paul cherche Cléo. Comment les enfants vont-ils vivre ces quelques heures buissonnières ?

Toutes les séances de Allons enfants

Critiques de Allons enfants

  1. Première
    par Thierry Chèze

    C’est tout à la fois un petit bijou et un petit miracle. Un moyen métrage autoproduit et tourné par Stéphane Demoustier (révélé par son premier long, Terre battue, en 2014) avec ses deux enfants, sans distributeur -donc sans savoir s’il allait connaître un jour une vie en salles. Et qui, après avoir été primé au festival de Berlin, débarque donc finalement sur grand écran. Un conseil : ne le ratez pas ! Car rares sont les cinéastes à savoir ainsi raconter une histoire à hauteur d’enfants, sans jouer les adultes omniscients. On y suit Cléo et Paul, jumeaux âgés de 3 ans, qui l’un après l’autre, vont échapper à la surveillance de leur nounou lors d’une balade dans les jardins de La Villette. Cléo cherche alors Paul… qui cherche Cléo, alors que la nounou dépassée panique à l’idée de ne pas les retrouver. Stéphane Demoustier filme ces heures buissonnières au rythme de ces enfants qui, après des instants de panique, vivent ces moments comme un jeu. Il y a du Truffaut dans la manière qu’a Demoustier de voler des regards, des gestes, des expressions sans jamais donner l’impression de trahir ceux qu’ils filment au cœur d’un parc de la Villette transformé en un infini terrain de jeu. Et ce en réussissant aussi le portrait des deux adultes lancés à leur poursuite : cette nourrice aux abois et cette jeune femme – remarquablement interprétée par Vimala Pons – qui, se retrouvant malgré elle responsable de cette petite fille perdue sans savoir comment rentrer chez elle, va être confrontée par surprise à son ex. Servi par une gestion fluide des rebondissements, ce « Lost in Belleville » vaut vraiment le détour.