Marie-Christine Barrault est une actrice française. Elle est née le 21 mars 1944 à Paris. C'est à l'école, lorsqu’elle joue dans L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, qu’elle découvre sa vocation. Après des études supérieures de Lettres, elle intègre le Conservatoire d'Art dramatique et commence à faire du théâtre dès l’âge de vingt ans. Marie-Christine Barrault débute par des apparitions mineures à la télévision, et arrive même, grâce à son oncle, le metteur en scène Jean-Louis Barrault, à décrocher un rôle dans Les Copains d'Yves Robert. Elle arrive par la suite à poursuivre sa carrière théâtrale sous la conduite de metteurs en scène aussi célèbres qu’exigeants, à l’image de Gabriel Garran, Roger Planchon, Raymond Rouleau et Jacques Rosner.En 1969, elle tourne dans Ma nuit chez Maud avec Jean-Louis Trintignant et Françoise Fabian, face à la caméra d’Éric Rohmer.Sa carrière démarre véritablement en 1975, grâce à son rôle dans Cousin, cousine, une comédie dramatique de Jean-Charles Tacchella. Marie-Christine Barrault en partage l’affiche avec Victor Lanoux et Marie-France Pisier. Sa prestation lui permet d’être nommée pour l’Oscar de la Meilleure Actrice en 1976. Elle retrouve le réalisateur Éric Rohmer dans L'Amour l'après-midi et Perceval le Gallois en 1978, avec Fabrice Luchini dans le rôle-titre.Marie-Christine Barrault part s'installer aux États-Unis. En 1980, Woody Allen lui écrit un rôle sur mesure, celui d'Isobel dans Stardust Memories, avec notamment Charlotte Rampling, Jessica Harper, Daniel Stern, Tony Roberts et Amy Wright.En 1981, avec Jean Carmet, Hubert Deschamps et Alain Flick, elle fait partie de la distribution du drame sentimental dirigé et interprété par Daniel Duval, L’Amour trop fort.On la voit aussi dans la comédie dramatique de Manoel de Oliveira, Le Soulier de satin (1986), avec Patricia Barzyk, Anne Consigny, Bernard Alane et Jean-Pierre Bernard. En 1984, Marie-Christine Barrault joue dans le film franco-allemand Un Amour de Swann de Volker Schlöndorff. Ce dernier s’est largement inspiré du roman éponyme de Marcel Proust pour le réaliser. Cette adaptation présente un générique assez impressionnant : Jeremy Irons, Ornella Muti, Alain Delon, Fanny Ardant, Jean-Louis Richard, Anne Bennent, Nathalie Juvet et Charlotte de Turckheim.Elle enchaîne, la même année, avec le film Louise l’insoumise de Charlotte Silvera, avec Myriam Stern, Catherine Rouvel et Roland Bertin. C'est l’histoire d’une famille de confession juive très conservatrice, originaire de Tunisie, qui débarque en France et se renferme sur elle-même. Claude Bernard-Aubert fait appel à elle pour Adieu, je t'aime, sorti en 1988, aux côtés de Bruno Cremer, qui campe son mari infidèle et homosexuel, Bruno Pradal, Cécile Vassort et Fabienne Lafont.En 1987, Marie-Christine Barrault épouse le producteur français Daniel Toscan du Plantier, et deux enfants, David et Ariane, naissent de cette union. Ils divorcent en 1990 et elle se remarie avec Roger Vadim jusqu'à la mort de celui-ci en 2000. Ses apparitions au cinéma se font de plus en plus rares, et elle s’illustre surtout dans des productions télévisées telles que Marie Curie, une femme honorable, pour laquelle elle obtient le 7 d'or de la Meilleure Comédienne en 1991.On la revoit tout de même sur grand écran dans Bonsoir (1994) de Jean-Pierre Mocky, avec Michel Serrault et dans La Dilettante (1999) avec Catherine Frot. Une année plus tard, Marie-Christine Barrault fait partie de la distribution d’un film italo-franco-suisse réalisé par Denis Rabaglia, Azzurro. En 2002, on la retrouve dans Les Amants de Mogador de Souheil Ben Barka, un film retraçant la lutte entre un jeune marocain originaire du Sahara et le chef d’une garnison militaire, qui le soupçonne de soutenir la résistance. Marie-Christine Barrault apparaît, en 2004, dans un court-métrage intitulé L'Empreinte de l'ange, signé Christophe Reynaud, aux côtés de Sandrine Bonnaire, Christian Charmetant et Thierry Frémont. Trois années plus tard, elle accompagne Christophe Lambert et Robert Hossein dans La Disparue de Deauville, un thriller réalisé par Sophie Marceau, également actrice dans ce film. En 2009, elle rejoint Chiara Mastroianni et Marina Foïs dans Non ma fille, tu n'iras pas danser, réalisé par Christophe Honoré. Ce film est largement inspiré du roman Week-end de chasse à la mère de Geneviève Brisac.