Il quitte le journalisme pour le théâtre et s'affirme très vite au cinéma. Ses premiers rôles, dans Metropolis (F. Lang, 1927), dans le Chant du prisonnier (J. May, 1928) et Asphalte (id., 1929), assurent sa réputation qui, pendant une trentaine d'années, ne fléchira pas : il sera l'une des vedettes les plus populaires d'Allemagne avec Willy Fritsch. Parmi ses films les plus représentatifs citons : l'Immortel Vagabond (Der unsterbliche Lump G. Ucicky, 1930) ; Kismet (W. Dieterle, 1931) ; Mein Leopold (H. Steinhoff, id.) ; Voruntersuchung (R. Siodmak, id.) ; Die verliebte Firma (Max Ophuls, 1932) ; Ein Lied, ein Kuss, ein Mädel (G. von Bolvary, id.) ; Johann Strauss (Conrad Wiene, id.) ; Was Frauen träumen (von Bolvary, 1933) ; Barcarole (G. Lamprecht, 1935) ; Alarm in Peking (Herbert Selpin, 1937) ; Frau Sixta (Ucicky, 1938) ; Herz geht vor Anker (Theo Lingen, 1940) ; Clarissa (Lamprecht, 1941) ; Der grosse Fall (K. Anton, 1945) ; Rosen aus dem Süden (F. Antel, 1954) ; Sag nicht Addio (Hans H. König, 1956). Il en profitera pour passer, parfois, derrière la caméra, signant des divertissements à l'image de son personnage : élégants et charmeurs.