Après avoir travaillé au Federal Theatre et collaboré à plusieurs spectacles syndicaux, il écrit pour Joseph Losey l'apologue antiraciste du Garçon aux cheveux verts (1948) et adapte pour Edward Dmytryk Christ in Concrete, une parabole sur l'injustice sociale (Donnez-nous aujourd'hui, 1949). Porté sur les « listes noires », il s'associe, en Angleterre puis en France, à d'autres exilés, comme Jules Dassin (Celui qui doit mourir, 1956) ou Losey (Un homme à détruire, 1952 ; Temps sans pitié, 1957 ; l'Enquête de l'inspecteur Morgan, 1959). Après s'être égaré dans la superproduction pour Samuel Bronston (le Cid, A. Mann, 1961, ou la Chute de l'Empire romain, id., 1964), il est retourné aux sujets engagés avec l'Attentat (Y. Boisset, 1972).