Le 5 janvier, MTV lancera The Shannara Chronicles (à voir dans la foulée sur Syfy en France). Alors ça vaut quoi ? Attention Spoilers.
The Shannara Chronicles, l’adaptation par MTV produite par Jon Favreau (Iron Man) de la série de romans de Terry Brooks, arrivera en début d’année sur nos petits écrans.
Développée par Al Gough et Miles Millar ((scénariste et producteur de Smallville)), la série met d’emblée la barre très haut au niveau des moyens mis en place. Filmée en Nouvelles-Zélande, les paysages sont magnifiques et en rien altérés par les effets spéciaux spécifiques de l’héroïc fantasy.
L’histoire suit le second volume de la série littéraire, The Elfstones of Shannara (Les Pierres elfiques de Shannara) et nous plonge quelques centaines d’années après notre civilisation, dans une quête entreprise par deux elfes et un magicien pour repousser les démons anciens réveillés par la mort annoncée d’un arbre enchanté.
Ce n’est pas tant la présence au casting de John Rhys-Davies qui nous fait diablement penser à la trilogie du Seigneur des Anneaux, mais il est clair que les paysages Néozélandais, les petites oreilles elfiques et les gros monstres aident beaucoup également.
Un soupçon d’Hunger Games par ci avec une héroïne forte et déterminée à la Katniss et une course en forêt points liées - yeux bandés, un peu de The 100 par-là, avec un casting tout droit sorti d’une pub Gap (tous jeunes et beaux) font de The Shannara Chronicles, une série parfaite pour les fans du genre. Le public afficionado de fantasy y trouvera largement son compte. Mais les autres ne bouderont pas leur plaisir pour autant, même si ce long premier épisode d’exposition (90 minutes) est assez didactique (voire répétitif parfois).Car il faut bien admettre que l’on s’attache très vite à son héroïne Amberle, jouée par la belle Poppy Drayton tout comme aux autres personnages d’ailleurs. Reste à savoir si cela tiendra dans la longueur.
Bien évidemment dans ce premier épisode, une attention toute particulière fut apportée au vilain de la série et à son acolyte, sorte de méthamorphe dont les capacités à se transformer à volonté vont être particulièrement bien utilisées par le scénario (attention chien méchant !).
Petite déception cependant, mais que l’on pourrait faire à bon nombre de séries aussi ambitieuse : le manque de scène d’action se fait sentir au bout du compte. Il faudra certainement attendre pour avoir une scène épique digne de ce nom. Enfin, la musique omniprésente est insupportable. Heureusement qu’il y a l’histoire…
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