Pour la diva, perdre son fidèle animal était comme "perdre un enfant".
Variety a choisi Barbra Streisand pour figurer en couverture de son numéro spécial Oscars 2018. Pourtant, l’artiste de 75 ans n’est pas nommée pour un prix cette année. Mais pour le magazine hollywoodien, elle représente parfaitement LA star des Oscars, elle qui a reçu deux statuettes : meilleure actrice pour Funny Girl, en 1968, puis meilleure chanson originale, en 1976, pour "Evergreen" de la comédie musicale Une étoile est née. Elle a aussi multiplié les casquettes à Hollywood : après être devenue une star de la chanson au début des années 1960, elle a joué la comédie à de multiples reprises par la suite, a produit des films et est passée trois fois derrière la caméra. Elle a réalisé Yentl, en 1983 (qui a reçu le Golden Globe de la meilleure comédie), puis Le Prince des marées, en 1991, et Leçons de séduction, cinq ans plus tard. Elle aurait aimé filmer Les Figures de l’ombre, plus récemment, mais c’est finalement le scénariste du projet, Theodore Melfi, qui est passé derrière la caméra. "Il a fait du bon boulot, mais j’aurais vraiment aimé le mettre en scène." Voici un extrait de l’interview où elle évoque son premier Oscar :
Au sein du magazine, elle revient sur sa carrière bien remplie, et réagit au mouvement #MeToo : "Je suis tellement fière ! C’est très inspirant", dit-elle avant d’évoquer son parcours hors-normes et la manière dont elle a réussi à s’imposer dans "un monde d’hommes". Elle s’emporte aussi contre Donald Trump, avant de se livrer de façon plus intime. Elle révèle ainsi avoir fait cloner sa chienne : un Coton de Tulear du nom de Samantha, peu après sa mort survenue l’an dernier. Elle a à présent trois chiens : deux clones de l’animal qui avait partagé sa vie pendant 14 ans, Miss Violet et Miss Scarlett, ainsi que Miss Fanny, qu’elle a adopté ensuite. Une anecdote qui a tellement surpris le magazine qu’elle a été "teasée" en couverture !
Barbra Streisand assume parfaitement cette excentricité. A la mort de sa chienne, elle avait expliqué à l’Associated Press qu’elle a eu du mal à faire le deuil de son animal. "Elle était toujours avec moi durant ces 14 dernières années. Elle me suivait dans toutes mes apparitions. C’est comme si j’avais perdu un enfant, c’était aussi affreux." Elle l’avait notamment amenée sur le plateau du show d’Oprah Winfrey, en 2003 :
Le magazine américain partage également un autre extrait de son long entretien en vidéo, où elle clame sa fierté d’assister à la libération de la parole des femmes. Son portrait est à retrouver sur le site de Variety, en anglais.
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