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"C’est le public qui a choisi Scarlett Johansson", insiste le réalisateur.
 
 

Même si Mamoru Oshii, réalisateur du Ghost In The Shell original en 1995, a adoubé son remake, le cinéaste derrière le remake, Rupert Sanders, a du revenir encore une fois sur la polémique du "whitewashing". En effet, le choix de Scarlett Johansson dans le rôle principal a causé énormément de remous depuis les débuts de la production du film live. Dans les colonnes du Standard, le réalisateur britannique défend son projet ainsi : "Les gens font des polémiques avec un rien. Je pense que lorsqu’ils verront le film, ils comprendront les différents choix de casting. Nous ne faisons pas une petite version japonaise du film mais un blockbuster mondial qui nécessite une grosse star en tête d’affiche. C’est le public qui a choisi Scarlett Johansson, c’est l’actrice que les spectateurs voulaient dans ce rôle."

 
Le "whitewashing" est un sujet qui fait du bruit à Hollywood ces derniers temps. Récemment, dans le film Marvel Docteur Strange, la production a subi un retour de bâton lorsque l’actrice Tilda Swinton a été choisie pour incarner le rôle d'un sorcier tibétain, l'Ancien. Dans la série télé Iron Fist de Netflix et Marvel, alors que les fans demandaient enfin un personnage principal d’origine asiatique pour jouer le combattant aux poings d’acier, la production lui a préféré un acteur britannique. Et l'adaptation américaine de Death Note, qui sortira cet été, fait à son tour polémique. Ghost In The Shell de Rupert Sanders sort aujourd’hui en salles.