Plus de détails sur le casting impressionnant de The Expendables
9/ Eric Roberts
9/ <strong>Eric Roberts</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Le Méchant en chef. Un agent de la CIA corrompu qui engage les expendables, pour mieux leur foutre <strong>Dolph Lundgren</strong> aux basques. Salaud.<strong>Up and Down :</strong> Le grand frère de <strong>Julia</strong> est l'un des plus beaux spécimens de ringard jamais engendré par Hollywood. Deux bons films au démarrage (Star 80 de <strong>Fosse</strong>, et le coolissime Runaway Train de <strong>Konchalovsky)</strong> et puis plus rien à part des directs to video risibles et des cinquièmes rôles dans desnavets de luxe (l'Expert, <em>Sang Chaud Pour meurtre de Sang Froid</em>). N'empêche, son statut d'éternel loser lui vaut un capital de sympathie jamais démenti chez quelques cinéphiles déviants.<strong>Retour en grâce ?</strong> Vous plaisantez?
6/ Mickey Rourke
6/ <strong>Mickey Rourke</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Il sera Tool. Un ancien expendable reconverti dans le trafic d'armes et qui donne volontiers un coup de main à ses anciens copains bodybuildés.<strong>Up and Down :</strong> Un début de carrière scotchant sous l'?il de <strong>Cimino</strong>, <strong>Coppola</strong> et <strong>Schroeder</strong>, et puis le saut dans le vide. Du <strong>Walter Hill </strong>essoré, un buddy-movie avec <strong>Don Johnson </strong>(Don Johnson!), de l'érotisme moite avec <strong>Carre Otis</strong> et du <strong>Tsui Hark</strong> ricain. Des hectolitres de whisky plus tard,<strong>Aronofsky</strong> le remet en odeur de sainteté à Hollywood avec son joli Wrestler.<strong>Retour en grâce ?</strong> Entre ses participations à Iron Man 2 et Passion Play (le nouveau <strong>Megan Fox</strong>), Mickey sait désormais un peu mieux comment payer ses impôts, ça lui laisse un peu de temps libre pour passer dire bonjour à ses vieux copains has beens.
2/Jason Statham
2/<strong>Jason Statham</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Il sera Lee Christmas un ex agent au service de Sa majesté, spécialisé dans le combat rapproché à l'armes blanche.Sans rire.<strong>Up and Down :</strong> Ringard depuis son explosion dans Le Transporteur, Statham est l'archétype du mec qu'on adorerait aimer, mais qui a décidé, par ses choix de carrières, de nous donner tort à tout prix. Sans rire,ce type à l'une de pires fiches IMDB jamais pondu. Et s'il le faisait exprès?<strong>Retour en grâce ?</strong> Aux côtés de l'icône <strong>Stallone</strong>, dont il avait plus ou moins repris le rôle dans le plus ou moins remake de Death Race 2000, Jason pourrait bien s'offrir le premier vrai bon film de sa filmo, et se rêveler enfin en successeur des muscle-men à la cool des années 80. Ca sent bon la prise de conscience tout ca.
5/ Bruce Willis
5/ <strong>Bruce Willis</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Le temps d'une scène ou deux, il sera Mr Church (hum), l'employeur chauve et cool des expendables.<strong>Up and Down :</strong> <em>Die Hard</em>! Die Hard 3! <em>The Last Boyscout</em> ! Pulp Fiction! Incassable! Et puis un beau jour : Otage... Die Hard 4... 16 Blocks....Bandits... Sin City... Ca vous suffit ?<strong>Retour en grâce ?</strong> Euh non, aux dernières nouvelles on ne relance pas encore sa carrière à Hollywood en enchainant des cameos dans des séries B nostalgiques.
8/ Danny Trejo
8/ <strong>Danny Trejo</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> désolé, on n'en sait rien.<strong>Up and Down :</strong> Sa filmo aussi interminable qu'hétérogène rappelle celles des plus grands stakhanovistes de l'âge d'or hollywoodien comme<strong> John Carradine</strong> ou <strong>Walter Brennan</strong>. La comparaison s'arrête ici, tant l'ex taulard a tourné dans tout mais surtout n'importe quoi (comme Le Jaguar de <strong>Veber</strong> par exemple). Pas grave, on l'aime quand même, rien que pour sa moustache.<strong>Retour en grâce ? Robert Rodriguez</strong> lui a carrément tricoté un film sur mesure (Machete), mais ça ne veut rien dire. Et puis, de toute manière il s'en fout.
10/ Ceux qui ont déclinés l'invitation
10/ Ceux qui ont déclinés l'invitation <strong>JCVD</strong> a refusé le rôle de Gunnar Jensen qui a finalement été attribué à Dolph. Tant mieux. Le rôle d' Hale Cesar fut successivement proposé à <strong>Wesley Snipes</strong> et <strong>Forest Whitaker </strong>qui deux durent tout deux décliner l'offre pour des soucis d'emploi du temps. <strong>Ben Kingsley</strong> fut un temps pressenti pour le rôle d'<strong>Eric Roberts</strong>, mais finalement non, quant à <strong>Kurt Russel</strong> il ignora poliment le rôle de Mr Church. «Merci qui? ».
4/ Dolph Lundgren
4/ <strong>Dolph Lundgren</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Il sera Gunner Jensen. Vu la consonance, limite coco, du patronyme, personne ne s'étonnera d'apprendre qu'on tient là un bon gros bad guy bien énervé.<strong>Up and Down :</strong> Inoubliable nemesis communiste et péroxydée de Sly dans l'impayable Rocky 4, Dolph a enchainé par la suite quelques séries B rigolotes (Universal Soldier, The Punisher) et s'est même payé le luxe de s'offrir un micro chef d'?uvre, aujourd'hui un peu oublié (L'Homme De Guerre,scénarisé par <strong>John Sayles</strong>). Depuis une quinzaine d'années en revanche, sa filmo a viré au grand n'importe quoi même pas drôle (Universal Soldier 3, ca vous tente?).<strong>Retour en grâce ?</strong> Évidemment que non.
7/ Arnold Schwarzenegger
7/ <strong>Arnold Schwarzenegger</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Sûrement un cameo très rapide dans le rôle d'un expendable à la retraite. On attend sa rencontre inévitable avec le Sly, les yeux d'ores et déjà embués.<strong>Up and Down :</strong> Jusqu'à True Lies (1994), c'est un sans faute.Malgré les bides sanglants (Last Action Hero, génial) ou l'embarrassante «trilogie <strong>Ivan Reitman</strong> » (Jumeaux, Un Flic A La Maternelle, Junior), Arnold est le symbole classieux de l'Amérique reaganienne triomphante. Avec l'arrivée de Clinton au pouvoir, les choses se gâtent pour l'autrichien et Arnold tape dans l'auto-parodie en roue libre (à l'exception du merveilleux « <em>La Course Au Jouet</em> ») avant de se ranger des voitures pour de bon en 2003.<strong>Retour en grâce ?</strong> Non, Arnold a d'autres soucis en ce moment.
3/ Jet Li
3/ <strong>Jet Li</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Il sera Bao Thao le numéro 3 des expendables, derrière Sly et Jason donc, et on veut bien parier qu'il maniera le coup pied circulaire comme personne.<strong>Up and Down :</strong> Il fut un temps le plus grand artiste martial jamais vu sur un écran de ciné, enchainant les chefs d'?uvres à une cadence infernale. Un coup Il Etait Une Fois En Chine, un coup Fist Of Legend. On se demandait jusqu'où il allait bien pouvoir aller, sans se douter que ce serait droit dans la benne à ordure. 12 ans déjà, que Jet Li est parti tourner des nanars de vidéo club à Hollywood, et on s'en est toujours pas vraiment remis.<strong>Retour en grâce ?</strong> Bof, on se doute qu'après celui là; il ira faire le méchant asiat' dans le premier Nu Image qui passe. Sa seule chance : retourner à Hong-Kong, refaire copain-copain avec <strong>Tsui Hark</strong>, et ne plus jamais remettre les pieds dans la cité des anges.
1/Sylvester Stallone
1/<strong>Sylvester Stallone</strong><strong>Dans The Expendables :</strong> Outre son rôle d'auteur/réalisateur sur le film, Sly interprètera également Barney Ross aka Le Schizo. Soit le vétéran de la bande de mercenaires, sa tête pensante. Sly en <strong>Lee Marvin </strong>? C'est peu dire qu'on a hâte.<strong>Up and Down :</strong> Méga-star intouchable de 1976 (Carton monumental de Rocky) à 1988 (flop du pourtant génial Rambo 3), Sly a ensuite endosser le costume du gentil has been multipliant les retours en grâce impossibles (chez <strong>Renny Harlin</strong>, chez <strong>James Mangold</strong>, chez<strong> Richard Donner</strong>...) durant une quinzaine d'années.<strong>Retour en grâce ?</strong> The Expendables ne sera pas le film du come-back pour Sly, c'était Rocky Balboa, et encore moins celui de la confirmation, c'était John Rambo. Seul challenge ici: prouver à ses détracteurs qu'il peut encore, à 63 ans, manier le bazooka comme à la grande époque, et envisager sa fin de carrière autrement qu'à travers la relecture mélancolique des mythes qui l'ont fait connaître.
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