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Dans le registre des histoires d’amour éphémères, ce tout petit film se glisse entre un Brève rencontre et un Sur la route de Madison version gay, toutes proportions gardées. Soit un coup d’un soir que deux garçons, cisaillés tout net par la naissance de sentiments auxquels ils ne s’attendaient pas, vont transformer le temps d’un week-end en odyssée passionnelle et verbale que couronnera un plan-séquence à fendre les pierres. Quelques légères baisses de régime, mais pas de quoi entamer l’écho qui résonne après le mot « fin ».
Toutes les critiques de Week-end
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dialogues percutants, style épuré: toute la finesse du cinéma britannique se retrouve dans cette romance universelle que n'aurait pas reniée le Stephen Frears de "My Beautiful Laundrette".
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Sensuel et déchirant, attentif et viscéral, le film observe, analyse et bénit ses amants éphémères avec une puissance inversement proportionnelle à la modestie de sa facture.
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En dépit d’un certain didactisme, Week-end séduit par son réalisme feutré et ses allures discrètes de comédie romantique
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Le scénario se déroule sans surprise, mais avec une belle acuité d'écriture (...) Quant à la mise en scène, elle met surtout en valeur l'indéniable charisme des acteurs.
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Son écriture est d'une telle subtilité que ce petit film fragile revêt les atours de grand cinéma indé.
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Une analyse intime portée par deux excellents interprètes, Tom Cullen et Chris New.
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Dans cette atmosphère de repli sur soi, la rencontre peut redevenir la grande aventure (...). Une philosophie très actuelle dans laquelle Andrew Haigh trouve le ferment d'un film moderne, aussi gay qu'ouvert à tous les cinéphiles.
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De cette logorrhée émerge de purs moments de grâce, justifiant à eux seuls la découverte d'un film qui cartonne aux États-Unis.
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(...) Cette histoire ténue peu susciter beaucoup d'émotion.