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Ce premier long métrage, ostensiblement construit en diptyque, avance bien d’autres parallèles et pose d’autres questions à choix multiples. Considérant peut-être son film comme un outil au service de sa réflexion ou de la sagacité de chacun, la réalisatrice réduit des
scènes entières à des idées – certes audacieuses. Elle peine cependant à leur donner du relief et un minimum d’élan. L’aîné est-il aux abois ou vit-il comme une bête dans les Balkans ? Ce n’est pas tant lui que la réalisatrice prend pour un chien, mais le spectateur. Au lieu
de lui proposer un film, elle ne lui donne qu’un os à ronger
Toutes les critiques de Une Nouvelle Ere Glaciaire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Darielle Tillon a su prendre des risques. Elle sait bousculer, mettre mal à l'aise quitte à énerver et nous planter en cours de route. L'empathie créée avec les personnages s'évanouit d'un seul coup. Le choc est rude et l'invitation est claire : il n'y aura pas de retour. Le fantastique s'immisce là où vous décidez qu'il sera. Nous vivons de bien drôles de temps. Peut-être une nouvelle ère glaciaire.
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(...) le film s’égare aux franges du fantastique. La coda bizarroïde, style conte de fées, arrive trop tard et trahit une ambition mal maîtrisée. Elle trahit surtout une incapacité à clore le récit de façon satisfaisante, ou bien une volonté trop timide de décoller du réel. Dommage.
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Dans ce film étrange, nimbé d'inquiétude latente, de moments vides et de silences, hanté par des personnages opaques, à "la ligne de vie minuscule", une sorte de Jacques Rozier dépressif, tout est distillé par ellipses, non-dits. Façon radicale, pour la réalisatrice, de communiquer le désarroi des uns vis-à-vis des autres, l'incertitude des destins, l'incompréhension de ce qui se passe.
