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Tueurs se pense comme la rencontre entre Heat et Zodiac. Jugez plutôt : dans les années 80, une bande de braqueurs ultra violents, surnommée par la presse « les tueurs fous du Brabant », ravage la Belgique (c'est une histoire vraie). On ne les retrouvera jamais (coucou Zodiac). Quarante ans plus tard, une juge qui veut déterrer l'affaire est assassinée au cours d'un braquage et les bandits sont accusés du meurtre -alors que c'est un coup monté, les braqueurs sont une bande d'anciens militaires au professionnalisme millimétré menée par Olivier Gourmet (coucou Heat). Le mélange entre scènes d'action scotchantes et enquête labyrinthique bien compliquée ne fonctionne qu'imparfaitement -on n'est jamais loin d'Olivier Marchal avec ces grandes figures de bourrins barbus qui parlent d'honneur et de burnes en permanence- mais l'ambition du projet est à saluer. Et Gourmet en McCauley wallon -droit, minéral, brut- est dément. Un vrai tueur, lui.