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(...) Le travail sur le son, incroyablement étouffé, qui précède toujours d’une demi-seconde ce que l’on voit à l’image, participe pour beaucoup à la réussite de cette suite
copiée-collée qui laisse présager une troisième expédition.
Toutes les critiques de The descent : Part 2
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malheureusement, comme souvent dans les suites, la magie opère nettement moins. Utilisant les mêmes matériaux de base que son aîné, à savoir des grottes obscures, trois lampes torches et un piolet, Jon Harris ne réussit jamais à recréer le climat de tension présent dans l'oeuvre de Marshall et cristallise dans sa mise en scène le gouffre qui existe entre un réalisateur de talent et un simple technicien. Pas ridicule, mais loin d'être passionnant, le film pourra toujours se savourer entre amis, dans une double programmation à la suite du premier, pour se détendre après des moments de stress.
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(...) le film s'apprécie comme une honnête série B gore évoluant dans des décors réalistes reconstitués en studios, en cumulant tous les ingrédients ayant fait le succès de l'original. Mais sans autre effet de surprise (ou presque...) que l'accentuation sonore des situations les plus dramatiques.
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Au delà de tout considération thématique, le film souffre néanmoins de personnages secondaires bâclés, voire peu crédibles, faiblesse heureusement rattrapée par un twist n'ayant rien de renversant en soi, mais qui redonne un sacré coup de fouet à l'action juste au moment où celle-ci menaçait de devenir trop répétitive. (...) The Descent Part 2 est bel et bien à The Descent, toutes proportions gardées, ce qu'Aliens fut à Alien.
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La claustrophobie est l'ingrédient principal d'un film qui fait ramper ses héros dans de petits tunnels sombres ou les fait nager dans des grottes très étroites avec des bestioles aux trousses. Frissons et sursauts garantis dans cette suite réussie qui fait descendre le trouillomètre à zéro.
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Masochistes fans de films d'épouvante, mes frères, soyez rassurés, cette suite tient ses promesses bien serrés dans ses doigts sanglants. Cette descente fera grimper votre adrénaline grâce à l'efficacité de sa mise en scène ou, plutôt, de sa mise en abîme.
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Formellement moins bluffant que le précédent, ce trip claustro (du novice Jon Harris) manie néanmoins habilement les éclairages. L'obscurité sert de hors-champ et nos paumes atrocement moites témoignent de l'impitoyable efficacité du procédé.
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(...) les grottes deviennent une sorte de mémoire du premier film (déjà loin), le film une archéologie des peurs qui restent imprimées dans l'esprit du spectateur. Oui mais voilà, dès les premières apparitions des monstres, la tension retombe, le film échouant à jouer de sa nouveauté pendant que brille un personnage hilarant de gros boulet.
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Dommage qu'Harris soit tant à la peine dès qu'il s'agit d'affronter le traitement des créatures, hésitant entre le trop-visible et le registre plus délicat de la fulgurance.
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Efficace, cette suite misandre n'était pas forcément à faire mais reste assez fidèle à l'esprit « laissez les femmes entre elles » de The Descent. Ce qui n'est déjà pas si mal. Le The Descent 3 promis en en filigrane devra néanmoins en faire plus pour impressionner.
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En 2005, The Descent, de Neil Marshall, donnait un solide coup de fouet au cinéma d’horreur britannique misant sur les peurs basiques du noir et de l’enfermement. Cette suite redoutablement efficace reprend les mêmes ingrédients.
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Hélas, l'inventif Neil Marshall a cédé la tête de cordée au tâcheron Jon Harris : juste des morsures en plans moyens, aucun jeu sur le hors-champ, l'obscurité ou le son... Reste le sous-texte psychanalytique.
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Saluons avec une pointe d’ironie cette ahurissante entourloupe scénaristique, point de départ bancal de ce sequel qui, par rapport au premier opus, perd en originalité et en inventivité ce qu’il gagne en moyens techniques. Reste, à l’issue de cet enjeu purement mercantile, une série B gore à souhait, qui fonctionne de manière sporadique.
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The Descent : Part 2, réalisé par le monteur du premier film [...] n'est plus qu'un efficace mais convenu récit d'épouvante où la peur est immédiatement identifiée et les péripéties attendues [...]. Au rythme de ce "train fantôme" cinématographique, on sursaute souvent sur son fauteuil, ce qui est parfois amusant mais un peu court.
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Jouant ainsi la carte de l'exploitation pure, cette suite se condamne d'emblée à suivre les traces d'une intrigue qu'elle ne comprend pas, et dont elle va s'échiner à surligner les apsects les plus baroques, jusqu'au ridicule.
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La tension permanente de la première « Descent », huis clos cauchemardesque et 100 % féminin, laisse la place à une atmosphère molle du genou.[...] peut-être aurait-on pu simplement s’abstenir, quand on n’a rien de plus à dire, surtout avec aussi peu de conviction.