Toutes les critiques de The Red Riding Trilogy-1983

Les critiques de Première

  1. Première
    par Alex Masson

    Même condensée en trois fois 1 h 40, délestée au passage de l’un de ses livres, la tétralogie de David Peace s’en sort formidablement. D’une part en ne dégraissant pas l’ambition de l’auteur – rédiger autant un roman (très) noir qu’une chronique du déclin de l’Angleterre industrielle des années 70-80. D’autre part parce que le casting rassemble la crème des acteurs britanniques.

Les critiques de la Presse

  1. Technik'art
    par Gaël Golhen

    (...)Le film, a su mettre en scène la conscience morcelée des personnages, la sauvagerie sociale des 70's du Yorkshire et la violence primitive de l'époque (...)

  2. Télérama
    par Jérémie Couston

    Les amateurs de polar tremblent encore à l'évocation du Red Riding Quartet, la tétralogie de David Peace consacrée à « l'Eventreur du Yorkshire ». Une superbe symphonie funèbre où l'écrivain chroniquait les années Thatcher, au fil des crimes d'un serial killer particulièrement sadique. Les quatre tomes ont été réduits, faute de financement, à trois films (manque 1977), mais restent fidèles à l'esprit très, très sombre, voire carrément nihiliste, des romans. Pluie et brouillard, pédophilie, corruption généralisée : bienvenue dans le Nord de l'Angleterre... La réalisation a été confiée à des cinéastes différents, charge à chacun d'apporter sa touche perso et de rassembler les pièces du monstrueux puzzle. Pour retranscrire la prose hachée et brutale de Peace, Julian Jarrold multiplie les gros plans impressionnistes au zoom : c'est lui qui s'en sort le mieux. Diffusés outre-Manche sur Channel 4, ces trois polars ultra-noirs bénéficient d'une sortie française sur grand écran. L'occasion d'apprécier encore mieux le travail (formidable) de trois chefs opérateurs

  3. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    L'épilogue de 1983 retombe dans les errements du premier film, aggravés par l'invraisemblance croissante du scénario. Tout le talent de David Morrissey, qui joue un "superintendent" tardivement saisi par le remords, ne suffit pas à faire croire aux retournements de situation de cette interminable conclusion.