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The Perfect candidate a tout du film de la convalescence. Après deux expériences pas vraiment convaincantes en anglais (Mary Shelley et Une femme de tête, directement passé par la case Netflix), la réalisatrice de l’épatant Wadjda revient aux sources de son cinéma à travers un nouveau portrait de femme saoudienne. Après la petite fille prête à tout pour braver les interdits en s’achetant un vélo, place ici à une jeune femme médecin qui, étouffée dans son quotidien par cette société conservatrice dominée par les hommes, décide de se présenter aux élections municipales. Mais là où Wadjda transcendait son sujet en s’aventurant sur le terrain de la fable réaliste non dénué d’humour, The Perfect candidate ne parvient jamais vraiment à s’en détacher pour aller vers un autre terrain. Le récit ne manque pas d’intérêt mais tout y paraît plus scolaire, moins fluide et laisse sur sa faim.