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Après L’Orphelinat (2008), Juan Antonio Bayona réalise, avec ce second film, un saut qualitatif considérable et confirme sans aucune réserve son statut de surdoué. Jamais une catastrophe n’avait été représentée avec autant de force et de réalisme pour servir un mélodrame d’une puissance également exceptionnelle. Le film est divisé en deux parties. La première, avec Naomi Watts, conjugue film catastrophe et récit de survie avec une intensité qui confine au cinéma d’horreur. Le choix des moyens (des effets pratiques et mécaniques, de préférence aux images de synthèse) était essentiel pour montrer toute la violence de l’épreuve endurée. La seconde partie, avec Ewan McGregor, aborde les aspects plus humains de ce qui se passe après le désastre, l’accent étant mis sur le drame et le suspense. L’une et l’autre témoignent de la grande flexibilité d’un cinéaste qui, à la différence de ceux qui trouvent leur confort en se limitant à un registre unique, n’a pas peur d’explorer tous les genres cinématographiques pour en exploiter les ficelles. À chaque fois, il pousse les potentiomètres au maximum. Il lui arrive même de flirter avec les limites de la manipulation dans son utilisation de l'angoisse (Ewan McGregor retrouvera-t-il ses enfants ?), mais c’est en pleine connaissance de cause – après tout, il raconte une histoire vraie. Le cinéaste ne fait qu’exercer son pouvoir de metteur en scène et sa démonstration est magistrale
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The Impossible se laisse inexplicablement déborder par une dernière partie trop improbable, accumulant coups de théâtre, leçon de mièvre philosophie ou cours de catéchisme édifiant, un penchant pour le prêchi-prêcha qui laisse perplexe. Pas au point d'assécher un incroyable savoir faire, mais suffisamment pour le rendre un peu mécanique, laisser deviner certaines coutures de fabrication et ainsi atténuer le supplément d'âme qui aurait fait de The Impossible, un immense film
Toutes les critiques de The Impossible
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Juan Antonio Bayona, cet enfant-tsunami du cinéma péninsulaire qui a sauté toute l’école primaire des réalisateurs en débutant sa carrière par un chef d’œuvre gothique (L’Orphelinat), balaie nos méfiances comme les vagues de son drame torrentiel emportent les SUV thaïlandais et les vacanciers grands-bretons. Miraculeux.
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Suivant le parcours de cette famille séparée dans une région dévastée, “The impossible” nous fait revivre le terrible tsunami d’il y a huit ans. Une catastrophe qui, vécue ici de l’intérieur, tourne souvent à l’épreuve, voire à l’insoutenable. Mais le film, par son casting et la qualité de sa reconstitution, et malgré une forte tendance au mélo, nous submerge d’émotion.
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« The Impossible » fait parti de ces films que l’on voit trop rarement à l’écran. Un bijou : aussi bien sur le contenu, le scénario, la mise en scène et le casting éblouissant.
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Antonio Bayona aborde ici les rives du film catastrophe en s’inspirant d’une histoire vraie. Il y a incontestablement du Spielberg dans cette belle et éprouvante leçon de courage et de survie superbement interprétée par Ewan McGregor et Naomi Watts (Oscar en vue). « Impossible » de ne pas se laisser emporter corps et âme.
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On reste scotché à son fauteuil deux heures durant ! Un drame viscéral mais porteur d'un beau message d'espoir.
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(...) on regarde "The Impossible" avec le même mélange de fascination et de répulsion qu'un accident à grande échelle. Préparez-vous à un choc.
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Ce qui fait le charme de ce drame émouvant et puissant, c’est la faculté du réalisateur à captiver les spectateurs aux bons moments et à rentrer dans le film. Les maisons sont authentiques et les survivants nous ramènent à la réalité de la tragédie.
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Un drame réaliste avec Naomi Watts et Ewan McGregor, toujours très juste.
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Le réalisateur a tenu à minimiser les effets spéciaux pour l'impressionnante séquence du raz-de-marée. (...) L'effet est saisissant, donnant un supplément d'âme à ce film catastrophe interprété par Ewan McGregor, Naomi Watts et le jeune Tom Holland.
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Avec ce mélodrame très hollywoodien, on pouvait craindre d'être englouti, à notre corps défendant, par un torrent lacrymal sirupeux. Mais le réalisme et la force de cette poignante aventure humaine sont rendus à l'écran de façon spectaculaire. Horreur, violence, suspense, angoisse, traumatisme et intensité, The Impossible n'est peut-être pas si différent de L'Orphelinat, thriller d'épouvante fantastique, premier film de Bayona.
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Bayona propose une expérience visuellement sidérante et physiquement éprouvante.
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Si les effets spéciaux sont bluffants, The Impossible est plus qu'un film catastrophe, car il observe les choix possibles pour survivre.
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Avec une petite touche à la Spielberg, l’altruisme prend tout son sens et son ampleur à travers cette sublime tragédie, d’autant plus que le jeu des personnages est triomphal.
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Si le tsunami est déjà loin dans la mémoire des gens, les dégâts causés par l’ouragan Sandy rappelle que le long-métrage de Bayona a quelque chose d’intemporel. À voir absolument.
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Le travail de Watts et McGregor est impressionnant dans cette tragique histoire remplie d’espoir sur le terrifiant Tsunami qui a eu lieu dans l’Océan Indien en 2004.
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De champs inondés en hôtels dévastés, en passant par un hôpital surpeuplé, chacun lutte pour sa survie et espère retrouver les siens. Spectaculaire.
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Tout comme Spielberg avant lui, Bayona a le cran de tout contrôler, ne fait pas l’étalage des corps. Tel un manipulateur, il ne recule devant rien mais maîtrise totalement la mise en scène de ce terrible chaos qu’il a à sa disposition
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-“The impossible” n’est pas à la hauteur du résultat à nous couper le souffle tant attendu.
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The Impossible devient un film de survie viscéral, parfois très cru, qui parle de solidarité humaine et de courage. Un regret : le dénouement, qui abuse un peu trop des larmes et des violons.
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Cette reconstitution du tsunami meurtrier qu'on a gardé en mémoire, mais dont on a peu d'images, frappe par son aspect à la fois spectaculaire et réaliste, permettant de prendre la mesure de l'inconcevable. Et l'émotion sonne juste.
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Bayona perd en force lorsqu'il se laisse aller à l'émotion facile et perd surtout toute profondeur en essayant à tour prix de nous faire pleurer. Il parvient surtout à nous lasser, laissant alors son film à l'état de film catastrophe anecdotique, pourtant si bien parti.
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« The Impossible » fera vivre une expérience perturbante aux spectateurs, qui leur collera à la peau pour un bon moment.
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Bayona est habile et sait trouver la distance entre l'explication claire des phénomènes physiques et la sensation de désorientation de ses personnages. De même, comment ne pas être saisi de compassion pour ces corps martyrisés par l'eau et les débris qu'elle projette comme autant de missiles destructeurs.
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Bayona ne convainc pas. Le film s’inspire de l’histoire des membres de la famille Alvarez-Belón, qui, séparés par la catastrophe, blessés, essaient de se retrouver parmi les décombres et les corps… La recréation de la catastrophe est saisissante de réalisme ; les comédiens, hyper investis (Naomi Watts, en particulier, pourrait faire parler d’elle aux Oscars). Mais « The Impossible », qui en rajoute inutilement dans le pathos, ne parvient à exploiter la tragédie qu’à des fins émotionnelles, flirtant parfois avec la pub pour assurances.
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Une famille britanique prise dans la catastrophe du tsunami de décembre 2004. Effets spectaculaires et sentimentalisme creux.
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À partir du tsunami de 2004, Hollywood tire un grand spectacle mélodramatique au pathos tire larmes appuyé
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En voulant offrir à une Espagne en faillite son grand film catastrophe lacrymal, Bayona s’égare. L’élève recopie paresseusement la mise en scène de ses maîtres, Spielberg et Hitchcock, et laisse le spectateur à distance du drame humain.
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Sur fond d'histoire vraie, ce mélo reste sans effet, malgré la présence de Naomi Watts et d'Ewan McGregor.
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The Impossible, de Juan Antonio Bayona, est un concentré de ce qu'il ne faut pas faire. La reconstitution de la catastrophe est lourdement tape-à-l'oeil (quand Eastwood avait su en retirer la tension dans Au-delà). McGregor et Watts sont au maximum du surjeu dans un déluge de cris et de sanglots. Mais surtout s'autoriser un happy end tartignolle et baigné de soleil sur un tel sujet relève d'un mauvais goût à la limite de l'acceptable.
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Une exploitation sur le plus abominable des drames, « The Impossible » est une insulte aux portraits des victimes décrites dans le film.