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Un élève de terminale, premier de sa classe dans un lycée d’élite, est retrouvé assassiné. La police soupçonne un camarade jaloux faisant partie du même groupe d’études secret. Forte de son expérience d’enseignante pendant près de dix ans, la réalisatrice raconte, sous la forme d’un thriller, la pression insensée exercée sur les étudiants par le « Suneung », l’examen national d’entrée à l’université, qui vaut à la Corée de détenir le triste record mondial de suicide chez les jeunes. Une sorte de Battle Royale à l’école, version série B, qui fait froid dans le dos.
Toutes les critiques de Suneung
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Suneung, brûlot sociétal tout autant que récit policier, oscille comme toujours dans ce cinéma asiatique très codifié, entre violence, cruauté et jeux des apparences.
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Un film choc !
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Il y a plusieurs films dans Suneung : une chronique sociale, la peinture du mode impitoyable des lyées coréens où les élèves sont soumis à une pression inhumaine, un récit policier avec enquête et énigme à résoudre, un récit d'horreur enfin. Cette dispersion de registres étiole un peu la force du propos.
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Plutôt que d'opter pour le film-dossier, elle (la réalisatrice) a opté pour le cinéma de genre. Et si elle s'embrouille un peu dans les fils de l'intrigue, elle soigne bien ses atmosphères.
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Desservi par une mise en scène lisse et des personnages caricaturaux, “Suneung” dénonce, à juste titre, la cruauté inhérente à l'examen conditionnant l'entrée des lycéens coréens en université.
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Malgré une construction alambiquée qui entrelace plusieurs temps du récit (...) ce thriller dénonce de manière convaincante la pression à laquelle sont exposés les adolescents de Corée du Sud.
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Le genre de ce long-métrage, le thriller, est d'autant plus intelligemment choisi puisqu'il attirera forcément la jeune génération à sensibiliser : cible première du film.
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Après une mise en scène très élaborée dans les premières séquences, le film s'épuise (...); le manque d'ellipses et la répétition des figures formelles provoquent le sentiment que la cinéaste n'arrive pas à couvrir la distance.