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Il y a de bien jolies choses dans ce film où deux ados passionnées d’aviation se découvrent une irrésistible attirance mutuelle. Des chorégraphies aériennes de loopings, de vrilles et de fumerolles blanches ; une approche audacieuse et sensuelle de l’homosexualité féminine dans une Lituanie où le sujet est encore tabou ; une mise en scène primée à Sundance que viennent alléger d’impressionnants travellings... Pourtant, même si la plupart des séquences fonctionnent séparément, l’habillage esthétique arty et l’insistance rébarbative sur la déprime dont souffre l’héroïne donnent à l’ensemble une dimension artificielle en contradiction avec l’élan créatif et humain qui semble propulser le film.
Toutes les critiques de Summer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Au plus près des grains de peau et des paysages, Alanté Kavaïté ne psychologise pas, préférant restituer le miroitement des sensations, à la lisière du fantastique. Il en sort une curieuse poésie des contrastes, pleine de grâce.
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(....) un puissant manifeste à l’accomplissement personnel, où la fantaisie poétique du score et des images structure la psychologie éthérée de personnages sensibles. Une vraie révélation.
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À rebours des films auxquels on pourrait le comparer (...), le film d’Alanté Kavaïté est plus sinueux, fait de strates entremêlées et ose la dérobade lorsqu’on s’y attend le moins.
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Quelques raccourcis scénaristiques et autres clichés demeurent, ça-et-là. Mais ils n’entament en rien le charme de cette love story portée par deux comédiennes exaltées et par une bande-son vaporeuse signée Jean-Benoît Dunckel du groupe Air.
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Ce qu’on retiendra, c’est la fraîcheur naissante de cette amitié amoureuse et la sensualité des peaux dorées l’une sur l’autre, exacerbée par la musique originale de Jean-Benoît Dunckel, du groupe Air.
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Un film d’une grande beauté, tissé de trouble et de sensualité.
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Un joli petit film plein de tendresse et de fraîcheur (...)
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(...) le film déploie un imaginaire singulier et envoûtant (...) dommage, dès lors, que la mise en scène ostentatoire d’Alanté Kavaïté étouffe un peu son sujet, recourant parfois à un symbolisme pompier et à des petites pastilles expérimentales qui altèrent la mélodie planante de sa jeune Lituanie fantasmée.
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Mieux vaut ne pas chercher ce qui se cache derrière les surprises exquises du spectacle qu’offre "Summer".
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Malgré la joliesse des plans de la Lituanienne Alanté Kavaïté, son idylle entre deux adolescentes, née lors d’un concours de voltige, peine à décoller.
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Mais la musique n’est qu’un élément d’une tapisserie élégante, dont la sophistication (travail sur le cadre, les textures et les couleurs) souligne l’absence préoccupante d’ancrage dans le réel. L’essentiel étant sans doute de s’envoyer en l’air…
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Le conte romantique décolle à plein gaz dans la première partie, quand les coeurs s'ouvrent et que les langues se mêlent mais l'atterrissage est plus difficile.
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Lumineux, le film montre avec poésie et délicatesse la tendre sensualité de ses gracieuses héroïnes.
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(...) le film souffre d’un esthétisme parfois un rien pesant. Mais offre de belles trouvailles, à la fois psychologiques et visuelles, et bénéficie de la présence, au milieu de non professionnels, de deux jeunes apprenties comédiennes très convaincantes qui savent, toujours, rester vraies.