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Juillet 2006. La guerre éclate au Liban. Le sud du pays est bombardé par l'armée israélienne. De cette situation, Philippe Aractingi aurait pu tirer un poignant documentaire. Mails il a préféré balade sa caméra au milieu des décombres pour raconter une histoire fictive (...). De cet habile mélange entre les véritables drames humains et la quête désespérée de Zaina naît une fine analyse de la complexité de la situation. Avec ce road-movie à travers le Liban sinistré, la réalisateur brosse aussi le portrait de deux personnages que tout oppose.
Toutes les critiques de Sous Les Bombes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec ce road-movie filmé au début du conflit puis durant le cessez-le-feu, Philippe Aractingi signe une fiction ancrée dans la réalité d'un pays en guerre. Avec la même justesse, il filme les destructions matérielles et les failles intimes. Sans jamais prendre parti pour un camp, Sous les bombes dit la souffrance des innocents, la douleur de l'exil, l'absurdité de la guerre, le sentiment de culpabilité du survivant à travers le combat de cette Mère Courage remarquablement interprétée par Nada Abou Farhat.
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Tourné au lendemain de la guerre, quasiment à chaud et avec peu de moyens, ce film magnifique dans un Liban en ruines, s’ancre dans une réalité brûlante et terrible. Routes impraticables, maisons écrasées sous les bombes, villages en deuil, cimetières provisoires : le chemin traverse un pays profondément meurtri. Mêlant fiction et images réelles de la guerre, acteurs et non professionnels, le film donne à voir ce qu’est d’abord une guerre : la mort et la souffrance. Peu importe les raisons du conflit, qui ici se résume aux drames des innocents, et d’une mère cherchant son enfant perdu.
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En plein conflit, Philippe Aractingia filmé le désarroi et la colère d'une population endeuillée. En insérant sa fiction dans le cadre d'un documentaire saisi sur le vif, il nous livre, sans manichéisme, un témoignage choc sur la malédiction du peuple libanais pris en tenailles entre Tsahal et le Hezbollah.