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À la veille de toucher le pactole comme trader, un guitariste mélancolique rencontre une violoniste dans une laverie. Musique, coup de foudre, errance nocturne, onirisme toc louchant vers "Inception" (et oui)... Le titre résume ce qu’on ressent à la vision du film, peut-être sincère mais insupportable, à la fois par sa prétention incroyable, sa philosophie hipster barbante (tout le monde devrait être un artiste) et son traitement à la ramasse : plans de traviole en night-club, dialogues franco-anglais d’un autre monde, et pour couronner le tout un personnage de clochard céleste.
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Entre saillies réalistes et errements fantastico-oniriques, "So Long" rate son mariage des genres par excès de balourdises formelles et de ruptures de tons mal amenées.
