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On pourra regretter le manque de finesse psychologique et une mise en scène qui s'efface devant le débat de société. Mais Michael Caton-Jones frappe fort, pointe la responsabilité des ONG, l'impuissance des Occidentaux et n'hésite pas à reconstituer des scènes de massacre insoutenables. Le réalisme stupéfiant du film (tourné sur les lieux des faits, avec des survivants) décuple la charge émotionnelle d'un drame qui finit par nous exploser en pleine gueule.