-
Fasciné par l’œuvre du peintre américain, Gustav Deutsch a eu l’idée de raconter une histoire à partir d’une série de ses toiles. Son personnage principal est une femme dont chaque étape de la vie est évoquée sous la forme d’un tableau vivant, commenté par la voix de l’actrice. Hélas, en dehors du plaisir esthétique de la reconstitution, il se passe peu de choses entre le début et la fin de chaque séquence, ce qui exige de la part du spectateur une patiente remise en question de sa notion de la durée au cinéma.
Toutes les critiques de Shirley : un voyage dans la peinture d'Edward Hopper
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Malgré une image pour le moins saisissante de ressemblance avec les tableaux de Hopper, le film pâtit de quelques longueurs - le réalisateur semblant nous inviter à prendre le temps de la contemplation - et le spectateur sera susceptible de se perdre dans les monologues parfois monotones de Shirley.
-
Si la plastique est superbe, c'est une autre histoire au niveau dramatique. Quel ennui !
-
L'univers du peintre Edward Hopper se prête bien à une transposition au cinéma : décors dépouillés, perspectives marquées, éclairages précis... Pour faire vivre ces tableaux, l'artiste autrichien Gustav Deutsch y pose sa griffe : une réflexion sur la lumière et le regard, livrée en voix off. Mais la cérébralité de cette approche assèche les visions de Hopper, qui semblent soudain de pures vues de l'esprit.