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par Thomas Baurez
Toutes les critiques de Seize printemps
Les critiques de la Presse
Suzanne Lindon, 20 printemps, fille de Sandrine Kiberlain et de Vincent Lindon, avoue ici et là, qu’elle avait peur de se lancer dans le cinéma ayant « déjà une famille qui s’y colle ! » En France ce type de népotisme n’est pourtant pas un problème. L’actrice-réalisatrice se voit déjà comparée à Charlotte Gainsbourg (charme « effrontée » identique) et joue les it-girl pour une marque de luxe. Au-delà de ce décorum princier, il y a donc un film, premier long-métrage labélisé « Cannes 2020 » racontant l’indolence d’une ado qui jette son dévolu sur un prince charmant trentenaire. Sujet archi-rebattu qui a le mérite d’être regardé à hauteur de vue et non à travers le prisme adulte. L’épure de la mise en scène évite l’éparpillement mais l’absence de complexité du récit oblige à la répétition. Certains longs sont des courts qui durent trop longtemps.