Toutes les critiques de Revenge

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Avec Anders Thomas Jensen, son complice scénariste, Susanne bier pose, films après films, des questions morales compliquées. Ici elle traite au présent de la violence, intarissable source de conflits : comment elle nait, et comment la gérer selon la culture, l'âge, le sexe ou l'éducation. (...) Le résultat est potentiellement énervant, discutable mais très fort. Voyez-le avant qu'Hollywood n'en fasse un remake dénaturé.

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    D'une intensité rare et porté par des acteurs époustouflants, ce pur joyau n'a pas volé son Oscar 2011 du meilleur film étranger.

  2. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Ambitieux dans son contenu, puissant dans sa construction et d’une finesse psychologique remarquable, Revenge est un coup de maître.

  3. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    L'histoire est forte, traitée sur un mode sobre, sans parti pris. Elle rappelle, par instants, la gravité, la tension retenue du film de Michael Haneke Le Ruban blanc

  4. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Revenge, film grave et puissant, est une variation autour de la vengeance et du pardon.

  5. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Film remarquablement incarné, grâce à une mise en scène précise et dynamique, à une interprétation à haute intensité. Au bout du compte, la thèse finit par l'emporter sur le cinéma, laissant une sensation de raide froideur, là où l'émotion et l'empathie auraient dû l'emporter. Selon la disposition dans laquelle on sera au moment de voir le film, on s'irritera profondément de cet esprit de démonstration, ou l'on s'émerveillera de voir que Revenge parvient quand même à ménager des moments de cinéma.

  6. Paris Match
    par Alain Spira

    Sans mièvrerie ni âpreté, Revenge nous tend ses images et ses sentiments comme autant de ponts jetés au-dessus du chaos. Du génie civil, en quelque sorte

  7. Brazil
    par Franck Unimon

    Revenge peut faire penser à un film de baston. Hé bien, non. (...) La réflexion sur la violence et l'apaisement sont les sujets les plus importants à retenir de Revenge.

  8. Elle
    par Françoise Delbecq

    Oscar du meilleur film étranger Revenge, le long métrage de la Danoise Susanne Bier,(…) se regarde comme une tragédie humaine.

  9. Nouvel Obs
    par Bernard Achour

    C’est fort, adulte, secouant, jusqu’au moment où, à quelques encablures de l’épilogue, le venin se transforme sans prévenir en grenadine consensuelle, prélude à un retournement de veste d’une rare lâcheté qui nous abandonne dans un état de frustration proche de la colère.

  10. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    A défaut de réelle inscription dans un contexte crédible, les dilemmes moraux dressés à la truelle virent à de navrantes, voire puériles, alternatives binaires.

  11. Positif
    par Fabien Baumann

    Est-ce que la violence justicière, c'est bien, c'est mal, ou vaut-il mieux pardonner ? (...) Ces dilemmes n'ont aucune consistance en dehors du scénario schématique qu'élabore la réalisatrice.

  12. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Un drame psychologique danois à l’étouffée, oscar du film étranger, ce qui est souvent mauvais signe.(…)Edifiante fable de triple humiliation et de vengeance.(…) Une réalisatrice qui confond le cinéma avec une chaire de sociologie ou une rubrique de magazine

  13. Télérama
    par Juliette Bénabent

    Oscar du meilleur film étranger, Revenge ne témoigne pourtant pas de l’habileté avec laquelle Susanne Bier explorait les brisures familiales dans Brothers ou After the weeding

  14. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Le tout aurait dû être dérangeant. Le résultat final est trop démonstratif pour y parvenir

  15. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Golden Globes et Oscar du meilleur film étranger, Revenge porte deux couronnes qui n'ont pas toujours rimé avec le meilleur. Ce que Susanne Bier confirme avec un film hasardeux entre famille, violence, mélo et tiers monde. Haneke n'est pas loin.