-
Poussant le bouchon encore plus loin que dans son précédent film Captives, Atom Egoyan semble vouloir remettre en question les conventions sur l’accord entre le sujet et la forme. Ici, un retraité doit retrouver et tuer un ancien SS responsable de la mort de sa famille. Tous les artifices y passent : le suspense lié à la démence sénile galopante qui compromet les chances du personnage d’accomplir sa mission, les possibles erreurs d’identité, sans oublier l’ironie constante (le devoir de mémoire appliqué à un amnésique), la farce (Dean Morris en shérif fasciste et sa chienne appelée Eva), et jusqu’à une révélation finale d’un goût que Claude Lanzmann trouverait certainement douteux. C’est le mot.
Toutes les critiques de Remember
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Après des années de déception cinématographiques, le canadien Atom Egoyan revient à son meilleur.
-
Enferré dans son vrai-faux suspens, Egoyan est incapable de faire, en creux, le portrait de l'Amérique par le biais de ceux que Zev croise sur son chemin.