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Avec cette première incursion dans l'animation, le réalisateur de la trilogie des Pirates des Caraïbes vise haut, frappe fort et prend de grands risques. Techniquement, Rango n'a rien à envier à ce qui se fait de mieux actuellement en images de synthèse. Artistiquement non plus. On serait presque tentés de le comparer au Cars de Pixar pour sa façon d'exploiter une iconographie américaine élevée au rang de mythe. La différence, c'est un scénario audacieux qui utilise cette imagerie avec un esprit critique là où Lasseter était nostalgique et respectueux.
Toutes les critiques de Rango
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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par Yann Lebecque
Un vrai régal !
A la fois respectueux de ses illustres modèles et étonnement siphonné, Rango ne s'essouffle pas une seconde. Si on n'a toujours pas identifié ce à quoi carburaient Verbinski et sa clique, y'a pas de lézard ! Leur film est du grand art.
La vraie découverte de Rango, c'est avant tout le talent de son réalisateur (...) La réalisation transcende un scénario conscient de son classicisme et, jouant de nuances et d'inventivité, régale les pupilles.
Un film décalé et déluré, imposant un style visuel unique, un rythme lent, un humour à froid. Un univers plutôt adulte, dans lequel les moins de huit ans auront du mal à entrer.
On en redemande !
un pur régal pour cinéphiles amoureux d'animation...
Parodie très réussie des westerns spaghetti, chargé jusqu’à la gueule de grandes gueules à grandes dents, truffé de gags, ce divertissement, doublé dans sa version originale par Johnny Depp dans le rôle principal, touche au cœur d’une double cible : enfants et parents.
Une mise en scène étonnante au service d'un ton absurde à souhait.
Ce premier film d'animation du réalisateur de la saga Pirates des Caraïbes ne manque ni d'ambition artistique, ni de qualités graphiques. Multipliant les clins d'oeil au genre, Rango est, hélas, un peu trop bavard (et effrayant) pour les plus petits et son humour n'est pas toujours des plus accessibles.
Pour son premier film d'animation, Gore Verbinski retrouve au doublage son acteur de la saga à succès Pirates des Caraïbes, mais aussi son sens de l'aventure. Rango est un curieux western, drôle et destroy, doublé d'un film à grand spectacle plus calibré, mais réjouissant.
Hommage ludique et soigné à la tendance spaghetti du western, le film multiplie les clins d’œil à Sergio Leone
Dans l’Ouest enfin du nouveau ! Cet hommage au western constitue un virage original dans le domaine du blockbuster animé en images de synthèse, où il fait montre d’une ambition visuelle et d’un humour noir uniques. Une expérience réjouissante !
le film ne fait pas de mystère, suivant la ligne claire et fastoche de l'hommage et de la parodie, mais non sans style et savoir-faire. (...) Pas de réelle tension : le film est trop ironique pour croire à sa propre histoire, l'action s'en tient à un simple spectacle visuel - de grandes fresques, quelques jolis cadrages, avec musique tonitruante en plans panoramique, on est finalement plus à Broadway que chez Sergio Leone
Après avoir redonné vie aux films de pirates (« Pirates des Caraïbes »), Gore Verbinski se mesure cette fois au western. Et signe un dessin animé survolté, jouant à la fois les cartes de l’hommage et de la parodie. Ne manquent donc ni les anxiogènes duels en pleine rue ni les poursuites haletantes dans les canyons. Mais le second degré vient secouer tout cela d’un décalage hilarant dans les dialogues et d’une loufoquerie déjantée, habilement dosés pour ne jamais atténuer le souffle de cette décoiffante aventure.
Après avoir redonné vie aux films de pirates (« Pirates des Caraïbes »), Gore Verbinski se mesure cette fois au western. Et signe un dessin animé survolté, jouant à la fois les cartes de l’hommage et de la parodie. Ne manquent donc ni les anxiogènes duels en pleine rue ni les poursuites haletantes dans les canyons. Mais le second degré vient secouer tout cela d’un décalage hilarant dans les dialogues et d’une loufoquerie déjantée, habilement dosés pour ne jamais atténuer le souffle de cette décoiffante aventure.
La musique assommante de Hans Zimmer et le déchaînement des effets a beau être nappé de tout ce qu’il faut de bon goût cinéphile, Rango finit par n’être qu’un western mâtiné de chili sauce à la Terry Gilliam un rien fatiguant et prévisible.
Quelque chose d’un peu factice traverse le film : une efficacité trop voyante, une volonté de plaire trop évidente, l’effet d’une formule savamment appliquée. (...) Le film affleure par endroits ce début de sincérité qui manque à l’ensemble.
"Rango" : une parodie de western sans saveur