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Ploy joue à saute-mouton avec les genres: thriller, vaudeville, film érotique; comédie musicale... Porté par un scénario semant le trouble entre rêve et réalité, Ploy met en état de jetlag permanent. Au point que l'on se sent touriste dans ce dédale de sentiments et d'illusions, tout en étant incapable de s'extirper d'un univers des plus singuliers, entre sophistication, moiteur et nonchalance.
Toutes les critiques de Ploy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est cette série de contrastes entre érotisme, mutisme et faux-semblants qui donne toute la beauté à ce film. Si le désir n'est pas quelque chose qui se commande, on ne peut que vous inviter à voir Ploy.
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Avec une lenteur contemplative, une lumière évoquant l'état de somnolence du décalage horaire et une logique interne un peu floue, Pen-Ek Ratanaruang tire les fils d'un drame conjugal ludique et imprévisible. Le récit ouvre des pistes multiples, dont on ne sait jamais si elles sont fantasmées ou vécues. La froideur des mots désaccordés contraste avec la conversation intime des corps, magnifiquement accordés.
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Ce drame intimiste, parsemé de rêves érotiques, capte immédiatement l'attention par son atmosphère à la fois envoûtante et inquiétante. La réflexion sur l'usure du couple s'avère pertinente grâce à la composition de l'actrice principale. Dommage que certaines situations soient si répétitives.