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La déprime de l’Occidental contemporain compactée dans des cadres géométrisés, à Majorque : il y a du Ulrich Seidl dans Parasol. L’influence de l’Autrichien est d’ailleurs revendiquée par le Belge Valéry Rosier, qui a néanmoins voulu délester le style du réalisateur de la trilogie Paradis de sa raideur clinique, pour la remplacer par une once d’humanité. De ce projet peu emballant émane une succession de vignettes sans âme à la loufoquerie volontariste, souvent pénibles de complaisance, arc-boutées jusqu’à la posture sur l’idée d’incommunicabilité : systématiquement isolés dans le plan ou décadrés, les personnages sont condamnés à tourner en rond, seuls, tels les animaux d’un zoo. Assommant. EV
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La déprime de l’Occidental contemporain compactée dans des cadres géométrisés, à Majorque : il y a du Ulrich Seidl dans Parasol. L’influence de l’Autrichien est d’ailleurs revendiquée par le Belge Valéry Rosier, qui a néanmoins voulu délester le style du réalisateur de la trilogie Paradis de sa raideur clinique, pour la remplacer par une once d’humanité. De ce projet peu emballant émane une succession de vignettes sans âme à la loufoquerie volontariste, souvent pénibles de complaisance, arc-boutées jusqu’à la posture sur l’idée d’incommunicabilité : systématiquement isolés dans le plan ou décadrés, les personnages sont condamnés à tourner en rond, seuls, tels les animaux d’un zoo. Assommant. EV