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Cette première fiction en dit plus long qu’un documentaire. Sans complaisance, Mateo Guez filme la laideur et en extrait la beauté. Il scrute des laissés-pour-compte et fait émerger leur force de vie. Les états d’âme de Lucky s’effacent devant le constat d’un abandon qui semble toucher le pays tout entier.
Toutes les critiques de Off World
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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e premier long métrage foisonnant désoriente souvent, séduit parfois, mais révèle certainement un auteur.
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Réalisme et onirisme se mêlent. La musique (...) ajoute à l'hypnose ambiante qui, par moments, vire malheureusement à la préciosité pure. Mais on aime la façon dont le cinéaste saisit la langueur et le trouble.
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Si le premier long métrage de Mateo Guez peut donner l'impression d'étirer ses séquences faute de contenu, on retiendra un sens remarquable de la mise en scène et du cadrage.
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Les afféteries stylistiques - plans savamment composés, ralentis, musique omniprésente... - donnent la désagréable impression d'assister à un long clip publicitaire, aux confins de la propagande humanitaire et de l'autopromotion.
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Cette production canadienne tournée aux Philippines par un réalisateur français, nous tenons l'emblème du devenir-sketch d'un certain world cinéma pétri de tics et de bonne conscience.
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Une première œuvre au sujet difficile, hélas desservie par un traitement narratif bien trop didactique pour réussir à nous émouvoir pleinement.
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Scénario minimal pour une oeuvre tournée en neuf jours à Manille par un cinéaste français. Celui-ci tente de lui adjoindre une plus-value esthétique en employant divers arti
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Rien de plus repoussant que d'instrumentaliser le monde sous son aspect le plus dégradé, de le prendre en otage, en caution, en accessoire pour contrefaire une joliesse déconnectée de ce réel, seulement vouée à satisfaire un ego d'auteur.