Toutes les critiques de Nesma

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    À Tunis, après la révolution, Youssef, un agent immobilier, voit sa vie basculer quand un inconnu usurpe son identité et pille son compte en banque. Les traumatismes de la dictature et la culpabilité sont le terreau sur lequel se construit ce polar à double fond humain et politique. À la fois complexe et appuyé, lent et contemplatif, le film affiche une ambition certaine qu’il n’atteint pas toujours.
    Les personnages secondaires (l’épouse de Youssef, la fille de leurs domestiques, un commissaire puissant) alourdissent cette métaphore d’une société binaire.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Homeïda Behi nous livre un premier long métrage sur l’ambiance de la Tunisie post printemps arabe. Entre culpabilité et espoir, il y a un monde à construire.

  2. L'Humanité
    par Dominique Widemann

    La sobriété des acteurs conforte la clairvoyante élaboration de la mise en scène.

  3. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Premier film du réalisateur Homeïda Behi, le film porte un message  : la génération des adultes est encore marquée par les ombres du passé ; celle des enfants de la révolution pourra, peut-être, changer l’Histoire. Le scénario n’est pas toujours convaincant, mais le regard est juste  : demain, l’espoir ?

  4. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Un premier film qui, sous couvert de thriller psychologique, dresse un état des lieux inquiet de la Tunisie au lendemain de la révolution. Scénario un peu confus mais mise en scène prometteuse.

  5. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    La musique menaçante omniprésente alourdit la réalisation.

  6. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Etouffé par l'absence de dialogues et les mystères irrésolus du héros, le film parvient toutefois à révéler le dessous d'un pays qui peine à penser ses blessures et à oublier ses vieilles habitudes.

  7. Les Fiches du cinéma
    par Marine Quinchon

    Homeïda Behi signe un polar aux arguments très flous, face auquel le spectateur, comme le personnage, ne sait pas sur quel pied danser...

  8. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Son scénario alambiqué et sa tendance au remplissage affaiblissent considérablement la portée métaphorique de ce film noir tunisien qui évoque les années de la dictature.