Toutes les critiques de My Little Princess

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    Des années plus tard, Ionesco passe derrière la caméra pour se raconter dans cet exercice cathartique qui revient sur son adolescence sacrifiée. Ce qui touche, c'est la détresse réelle de cette poupée brisée qui a épousé aveuglement et par amour les extravagances d'une mère abusive. Dommage qu'une tendance vindicative au règlement de comptes psy entache partiellement ce premier film, qui donne au passage à mesurer le décalage entre ce qui était "toléré" hier sous prétexte d'art et ce qui ne l'est plus du tout aujourd'hui.

Les critiques de la Presse

  1. Les Inrocks
    par Jean-Marc Lalanne

    La belle intuition d’Eva Ionesco est de décrire l’histoire d’une passion, avec toute sa dramaturgie d’élans, de violence, de fuite, une passion presque amoureuse, l’histoire d’un couple monstrueux.

  2. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Sans être un film d'époque, My Little Princess évoque avec finesse ce moment de vertige et l'incarne dans cette étrange figure de femme, filmée sans haine et sans pitié.

  3. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Un hommage vibrant de passions. (…) Une Isabelle Huppert, aussi fascinante que terrifiante.

  4. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Dérangeant sans sombrer dans le scabreux, My Little Princess décrit une relation mère-fille monstrueusement dénaturée et la révolte de la jolie poupée (Anamaria Vartolomei, une révélation) à l’approche de l’adolescence.

  5. Technik'art
    par Léonard Haddad

    Devenue réalisatrice, Eva inverse la proposition en filmant une image de sa mère, devenue à son tour modèle et inspiration, et reprend ainsi possession d’elle-même. Ce n’est peut-être pas une revanche, mais une revendication de propriété.

  6. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Eva Ionesco transpose son histoire douloureuse dans un premier long-métrage. Exercice autobiographique périlleux que la comédienne devenue réalisatrice a pris soin de tirer au maximum vers la fiction. Irina Ionesco est devenue Hanna. Et elle-même, rebaptisée Violetta, a choisi de se mettre en scène à 10 ans.

  7. Télérama
    par Cécile Mury

    Isabelle Huppert, fascinante et pathétique, joue en experte le narcissisme fêlé. (…) Interprétée par une époustouflante inconnue, Ana-Maria Vartolomei, la gamine innocente se métamorphose sous nos yeux, remplacée par un petit être dur et grimé, sauvage

  8. Brazil
    par Benzedrine .

    Un premier film haut en couleurs, à l’image de sa réalisatrice qui, malgré quelques redondances, parvient à toucher son public.

  9. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Un portrait de famille implacable, loin des cliché.

  10. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Un récit autobiographique qui fait froid dans le dos

  11. Fluctuat
    par Eric Vernay

    Dans son premier film My Little Princess, Eva Ionesco revient sur son enfance traumatisante de Lolita malgré elle, dévoilée nue à moins de dix ans par sa mère photographe. Un conte autobiographique à la direction artistique sans faille, dans lequel Isabelle Huppert refait son numéro d'hystéro de service. Fatigant à la longue.

  12. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    A l’occasion d’une première réalisation intrigante et prometteuse, Eva Ionesco évoque le climat trouble de perversion, d’érotisme et de démence auquel sa mère décadente l’a confrontée dès le plus jeune âge, dans les années 70.