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Assez déconcertant, ce premier film raconte le quotidien d’un homme paralysé et reclus dans la maison qu’il partage avec son père. Seul visiteur : son infirmier. Il vaut mieux connaître un peu la culture et la mentalité locales pour comprendre que le conflit qui oppose le père et son fils peut se voir comme une métaphore de la société thaïlandaise, frustrée par un gouvernement fantôme. Derrière une apparente banalité, la maîtrise des plans et quelques surprenantes audaces formelles indiquent qu’il faudra surveiller cette cinéaste à l’avenir.
Toutes les critiques de Mundane History
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce premier film, aussi délicat que prometteur, offre mille possibilités de lectures. A vous de trouver la vôtre.
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Un cinéma déroutant, à la fois exploration sensorielle et quête métaphysique.
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Avec sa manière de déconstruire subtilement la chronologie de son récit, de mélanger les registres d'images, de mêler l'intime et le cosmique, "Mundane History" est un bien excitant objet cinématographique.
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Le thème de la filiation, tel qu'il est saisi dans sa dimension la plus mélancolique, et les éclats d'une cosmogonie illustrée donnent à Mundane History, les allures d'une Tree of Life tropical, mais sans la dimension mystique ni l'ambition totalisante du grand récit à la Malick.
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En dépit d'un style sous influence - l'ombre tutélaire d'Apichatpong Weerasethakul -, la réalisatrice thaïlandaise instille un charme ténu mais réel à cette chronique envoûtante rongée par le mal de vivre et sublimée par l'illumination, sondant l'extraordinaire dans l'ordinaire, osant des décrochages merveilleux, de la terre au cosmos, de la souffrance à la transcendance.
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Maintenant que tout le monde sait parfaitement prononcer Apichatpong Weerasethakul, il est éventuellement temps de se mettre à Anocha Suwichakornpong, dont Mundane History est le premier long-métrage étonnant et marquant.
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Milieu médical, cinéma sensoriel, onirique et surréaliste… pour autant, il ne s’agit pas d’un simple copié-collé, la cinéaste parvenant à partir d’une matière narrative et expérimentale à composer un poème où la recherche formelle agit comme vecteur de poésie et catalyseur d’émotion.
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On n'est pas sûr de comprendre mais la mise en scène ne manque pas d'élégance. On admire ou on s'endort.
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En Thaïlande, le face-à-face entre un jeune homme cloué au lit après un accident et son infirmier à domicile. Sur les traces du jeune maître Apichatpong Weerasethakul, la réalisatrice conjugue un penchant expérimental avec une délicatesse sensuelle.
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C'est un film qui ne se laisse pas apprivoiser, ni peut-être approcher facilement.
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Si "Mundane history" ne provoque pas un extase immédiat, il s'infuse doucement en vous, "Tree of Life" bouddhiste et apaisé.
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S'il reste un peu trop programmatique et convaincu de ses effets de manche, "Mundane History" a pour lui d'envisager encore le cinéma comme une machine primitive d'exaltation du monde.
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Ce n’est pas tout à fait convaincant, mais les passionnés d’Asie du Sud-Est se devaient d’être avertis de cet outsider tropical tardif.
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Le film est un doux rêve qui manque de chair malgré ses envolées fascinantes.
