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En Grèce, deux monastères orthodoxes des Météores se font face, perchés sur de hauts pitons rocheux quasi inaccessibles. L’un accueille des moines, l’autre des nonnes. Voués à Dieu, Theodoros et Urania se croisent dans la vallée, leur attirance ne cessant de croître. Le film mélange images réelles et animation d’icônes à leur effigie symbolisant leurs rêves, leurs désirs. Le résultat, audacieux et inédit, ne va pas sans lenteur, mais de cette histoire d’amour charnel plus fort que la foi naît un envoûtement réel.
Toutes les critiques de Metéora
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Exigeant et austère, le second long-métrage de Spiros Stathoulopoulos est une expérience unique qui sonde de manière hypnotique des êtres perdus entre désir d’élévation spirituelle et tentations charnelles. L’Eden n’est pas loin.
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Donc pas un drame au sens propre – la transgression n’aura pas de répercussion sociale visible – mais une œuvre d’atmosphère subtile décrivant un glissement progressif du désir profane dans le champ austère et mental de la religion.
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Appel de la chair et tourments de l'âme, mythes profanes et récits sacrés : dans un cadre d'exception -les monastères orthodoxes des Météores, au Nord de la Grèce-, la chronique élégante d'un amour interdit,, qu'étoffent quelques splendides séquences animées.
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Ces images saisissantes, jamais irrespectueuses, mêlent épisodes bibliques et mythes grecs, offrant au film une réelle dimension poétique.
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Littéralement suspendues entre ciel et terre, perchées sur de la roche abrupte, deux communautés religieuses orthodoxes se font face : un couvent et un monastère. Dans cet austère et grandiose décor, un moine croise une religieuse... Ce conte à la fois mystique et charnel se veut une rêverie sur la foi et la passion. Dans la description minutieuse, presque documentaire, du quotidien, le réalisateur semble embarrassé : d'un rituel à un échange de regards, le dépouillement narratif frôle dangereusement le vide.
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On pourra reprocher à ce cinéaste gréco-colombien atypique - et pourtant convoité par Hollywood - d'effleurer son sujet. De privilégier dans Météora la beauté vertigineuse des paysages et des fresques animées plutôt que d'approfondir la psychologie ou la spiritualité de ses personnages. Mais Météora n'est ni Thérèse de Cavalier, ni Au-delà des Collines de Mungiu . Mais est-ce un péché mortel?
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Une fiction floue et prenant la pose d'un maniérisme chic, centrée sur les amours interdites entre un pope et une nonne, dont les monastères installés aux sommets des Météores se font face. Vocation en péril, sensualité de frigide, recettes de chèvre (si, si) et intermèdes animés (jolis mais inutiles) au programme.
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Un jeune moine et une nonne sont irrésistiblement attirés l'un par l'autre dans le cadre des monastères de Météora, en Grèce. Décor sublime, regard maniériste et mise en scène hiératique ne contribuent pas vraiment à faire véritablement exister les personnages, et, partant, à intéresser le spectateur incrédule à leur passion silencieuse.
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La contamination de l’allégorique à l’échelle du film finit en effet par poser problème. Parce qu’elle prend un tour systématique, scolaire et didactique, et surtout pléonastique par des effets de soulignement ou de surlignement constants.