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Première
par Martin Kaufman
Le méchant est tendance, qu’on se le dise. Après l’hilarant Moi, moche et méchant, c’est au tour de Megamind de s’intéresser aux motivations d’un bad guy. Megamind a un coeur, mais avec son crâne hypertrophié et sa peau bleue, il a du mal avec les filles. Au fond, il est incompris. Un peu comme le Mark Zuckerberg de The Social Network. On ne dira jamais assez combien le 11-Septembre constitue un point de fracture dans la fiction américaine. La frontière entre le bien et le mal est désormais floue. Et si les deux cohabitaient en chacun de nous ? Voilà pour la morale, subversive,
de ce dessin animé qui dépoussière le fi lm de superhéros. Dans Les Indestructibles, les justiciers étaient fatigués ; cette fois, ils passent carrément à la trappe. Supprimer le héros au tiers du fi lm, personne n’avait vraiment osé depuis Psychose. Tout ça est assez tordant, et parfois même émouvant. Will Ferrell, la voix US de Megamind, fait le show. Il est servi par des dialogues au petit poil. Dommage que, visuellement, ça ne suive pas tout à fait – la faute à un dessin fruste. Il n’empêche. Après Dragons, DreamWorks relève le niveau, dépassant l’ironie postmoderne un peu vaine qui était jusqu’ici sa marque de fabrique pour taquiner une certaine poésie. Pixar n’a qu’à bien se tenir.
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Première
par Martin Kaufman
Le méchant est tendance, qu’on se le dise. Après l’hilarant Moi, moche et méchant, c’est au tour de Megamind de s’intéresser aux motivations d’un bad guy. Megamind a un coeur, mais avec son crâne hypertrophié et sa peau bleue, il a du mal avec les filles. Au fond, il est incompris. Un peu comme le Mark Zuckerberg de The Social Network. On ne dira jamais assez combien le 11-Septembre constitue un point de fracture dans la fiction américaine. La frontière entre le bien et le mal est désormais floue. Et si les deux cohabitaient en chacun de nous ? Voilà pour la morale, subversive,
de ce dessin animé qui dépoussière le fi lm de superhéros. Dans Les Indestructibles, les justiciers étaient fatigués ; cette fois, ils passent carrément à la trappe. Supprimer le héros au tiers du fi lm, personne n’avait vraiment osé depuis Psychose. Tout ça est assez tordant, et parfois même émouvant. Will Ferrell, la voix US de Megamind, fait le show. Il est servi par des dialogues au petit poil. Dommage que, visuellement, ça ne suive pas tout à fait – la faute à un dessin fruste. Il n’empêche. Après Dragons, DreamWorks relève le niveau, dépassant l’ironie postmoderne un peu vaine qui était jusqu’ici sa marque de fabrique pour taquiner une certaine poésie. Pixar n’a qu’à bien se tenir.
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Première
par Claire Fortier-Durand
Les super-héros avaient tendance à ennuyer, la faute à un gout prononcé pour l’honneur, l’héroïsme et les bons sentiments. Avec Megamind, c’est le contraire ! Les premières minutes nous plongent directement dans la vie désastreuse du bad guy bleu. Physique de gringalet, destin contrarié : Megamind n’arrive pas à faire le bien. Pourquoi ne pas faire le mal alors ? Sur ce postulat de base ingénieux, Tom McGrath supprime le vrai super-héros du film en moins d’une demi-heure. Une vraie bonne surprise et un point de départ qui ouvre toutes les possibilités. Megamind inverse les rapports de force entre le bien et le mal et grâce à l’interprétation géniale de Will Ferrell, Megamind fait rire.Mieux, Megamind impressionne : batailles dans les airs, courses-poursuites entre les gratte-ciels, 3D parfaite... Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : voler voir ce film.
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Première
par Claire Fortier-Durand
Les super-héros avaient tendance à ennuyer, la faute à un gout prononcé pour l’honneur, l’héroïsme et les bons sentiments. Avec Megamind, c’est le contraire ! Les premières minutes nous plongent directement dans la vie désastreuse du bad guy bleu. Physique de gringalet, destin contrarié : Megamind n’arrive pas à faire le bien. Pourquoi ne pas faire le mal alors ? Sur ce postulat de base ingénieux, Tom McGrath supprime le vrai super-héros du film en moins d’une demi-heure. Une vraie bonne surprise et un point de départ qui ouvre toutes les possibilités. Megamind inverse les rapports de force entre le bien et le mal et grâce à l’interprétation géniale de Will Ferrell, Megamind fait rire.Mieux, Megamind impressionne : batailles dans les airs, courses-poursuites entre les gratte-ciels, 3D parfaite... Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : voler voir ce film.