Titre original Where the Wild Things Are
Date de sortie 16 décembre 2009
Durée 101 mn
Réalisé par Spike Jonze
Avec Max Records , Catherine Keener , Pepita Emmerichs
Scénariste(s) Spike Jonze, Dave Eggers
Distributeur Warner Bros
Année de production 2009
Pays de production Etats-Unis, Australie
Genre Film fantastique
Couleur Couleur

Synopsis

Max, un garçon sensible et exubérant, se sent incompris chez lui et s'évade là où se trouvent les maximonstres. Max atterrit sur une île où il rencontre de mystérieuses et étranges créatures, aux émotions sauvages et aux actions imprévisibles. Les maximonstres attendent désespérément un leader pour les guider, et Max rêve d'un royaume sur lequel régner. Lorsque Max est couronné roi, il promet de créer un monde où chacun trouvera le bonheur. Max découvre vite toutefois que régner sur un royaume n'est pas chose aisée et que ses relations avec les autres sont plus compliquées qu'il ne l'imaginait au départ.

Toutes les séances de Max et les Maximonstres

Critiques de Max et les Maximonstres

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    (...) furieux, cruel,touchant, d’une poésie brute, Max et les Maximonstres n’est pas un film pour enfants. C’est un film sur l’enfance et sur tous ces sentiments contradictoires – frustration, exaltation, douleur – qui s’entrechoquent dans votre tête quand vous avez 9 ans. Max et les Maximonstres renvoie à une époque (les années 70 et 80) où les films pour enfants osaient faire peur et restituer l’expérience incroyablement chaotique qu’est l’apprentissage de la vie. La musique – démente – de Carter Burwell et Karen O, où retentissent en permanence des cris de ralliement indiens poussés par des choeurs d’enfants possédés, est une des
    nombreuses armes fatales de ce conte. Spike Jonze s’y affranchit de Charlie Kaufman (qui avait scénarisé ses deux premiers
    longs, Dans la peau de John Malkovich et Adaptation.) et prouve qu’il sait aussi bien irriguer le coeur d’un film que son cerveau.

  2. Première
    par Stéphanie Lamôme

    Le hic, c’est que ce film n’est ni pour les enfants ni pour les parents. Certes, il traite de l’enfance, et il fallait du courage pour ne jamais, à aucun moment, céder à la tentation de vouloir le rendre rassurant. Mais en adaptant « l’un des livres les plus aimés de tous les temps » – un album illustré pour enfants qui ne contenait en fait pas plus de dix lignes de texte –, Spike Jonze n’a pas su
    combler les trous et aller au-delà de la dimension psychanalytique du conte. Les enfants auront peur (les Maximonstres ne sont pas rigolos et peuvent être tour à tour attachants comme des Ewoks ou féroces comme des ogres) et s’ennuieront devant l’absence d’aventures. Quant aux adultes, ils apprécieront mollement les séances de thérapie de groupe où les créatures, neurasthéniques, semblent tout droit échappées d’un film de Béla Tarr. De plus, le look des bestioles, grosses boules de poils aux yeux jaunes d’une tristesse infinie, et la tonalité marronnasse du film rebutent l’oeil plus qu’il n’en faut.