Synopsis
Une jeune et ambitieuse matchmakeuse new-yorkaise se retrouve dans un triangle amoureux complexe, tiraillée entre le " match " parfait et son ex tout sauf idéal.
| Date de sortie | 2 juillet 2025 |
|---|---|
| Durée | 109 mn |
| Réalisé par | Celine Song |
| Avec | Dakota Johnson , Pedro Pascal , Chris Evans |
| Scénariste(s) | Celine Song |
| Distributeur | Sony Pictures Releasing France |
| Année de production | 2025 |
| Pays de production | Etats-Unis |
| Genre | Comédie romantique |
| Couleur | Couleur |
Une jeune et ambitieuse matchmakeuse new-yorkaise se retrouve dans un triangle amoureux complexe, tiraillée entre le " match " parfait et son ex tout sauf idéal.
La réception de Past Lives, le premier long-métrage de Celine Song, tenait du conte de fées : accueil critique dithyrambique, nominations aux Oscars, écho « générationnel » instantané… Parmi les qualités du film, il y avait cette manière de parler du couple de façon nouvelle, en partie désenchantée, qui prenait en compte les facteurs culturels et socio-économiques qui président à toute histoire d’amour, aussi romantique voudrait-on se persuader qu’elle est. Cette approche très prosaïque est au cœur de Materialists, qui s’empare d’un schéma de rom-com plus archétypal. Soit Lucy (Dakota Johnson), une « matchmakeuse » new-yorkaise qui organise des rencontres amoureuses pour des clients très friqués, et dont le cœur va bientôt se retrouver à balancer entre un BG richissime (Pedro Pascal) et son ancien ex (Chris Evans), acteur galérien qu’elle avait quitté quelques années plus tôt car elle en avait marre qu’il ne puisse jamais l’inviter dans des restaus de luxe. Le ton d’abord un peu froid, détaché, du film, qui donne l’impression d’adhérer aux valeurs de ce monde cynique et ultra-matérialiste, déstabilise dans un premier temps, avant de se diluer au fil de scènes ternes, sans rythme ni humour, utilisant des gimmicks essorés (les rendez-vous de la matchmakeuse avec ses clients défilant face caméra). On finit par comprendre que Celine Song se contente en réalité de passer un vernis faussement sophistiqué sur des considérations banales et de bonnes vieilles ficelles de comédie romantique, pour un résultat prétentieux et conformiste.
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