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Le fonctionnement du marché de l’art contemporain, c’est ce que tente d’expliquer ce documentaire très pédagogique et télévisuel, dont le contenu vaut plus que la forme.
Toutes les critiques de La Ruée vers l'art
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une enquête passionnante et didactique aux quatre coins du monde.
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On regrette que les auteurs de ce film qui fut d’abord un livre (publié chez Fayard en 2010), qui s’en tiennent à ce constat sans explorer les zones d’ombre de ce marché qui recycle aussi beaucoup d’argent sale, avec une opacité remarquable sur ses transactions, écoule régulièrement des faux sans beaucoup d’états d’âme. À voir la bonhomie avec laquelle nombre d’acteurs baladent nos deux non-initiées dans ce royaume de l’argent-roi, on ne peut s’empêcher d’éprouver un léger frisson…
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C'est l'hitoire du n'importe quoi. Dans cette enquête mondiale signée Marianne Lamour de Singapour à Doha, l'art en vogue sonne et trébuche.
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Marianne Lamour, la réalisatrice du documentaire La Ruée vers l’art, pointe surtout le fonctionnement d’un système financiarisé, pour lequel la valeur marchande a depuis longtemps supplanté la qualité artistique.
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(...) un documentaire impressionniste, proche du reportage télé. Les questions sont souvent pertinentes, et les réponses édifiantes.
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Catherine Lamour et Danièle Granet ont essayé d’y voir plus clair en arpentant les ventes aux enchères, les foires internationales de Miami à Singapour, en passant par les ateliers d’artistes allemands ou chinois qui emploient des centaines d’ouvriers pour réaliser leur grand œuvre. Mais le monde fermé des collectionneurs ou des investisseurs ne s’ouvre pas si facilement aux profanes. Et c’est ce qu’on peut reprocher à ce lm, il faut être déjà un peu initié pour suivre l’investigation des journalistes et les investissements des collectionneurs. A quelques jours de l’ouverture de la Fiac, c’est le moment ou jamais d’apprendre.
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La voix off réserve des commentaires orientés et démagogiques qui laissent pantois. On s'étonnera également des méthodes employées par les reporteurs. (...) On les verra approcher François Pinault à Venise, avec les mêmes méthodes coup-de-poing. Mais l'affabilité embarrassée du célèbre homme d'affaires et collectionneur évite un autre grand moment de malaise. Ce qui n'est guère le cas du spectateur, à la vision de ce documentaire, pour le moins superficiel, en dépit de ses allures de superproduction d'investigation.
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le film a le mérite d'apporter une distance critique et de permettre une certaine liberté de regard.